L’UDI refuse d'être la "variable d'ajustement" des Républicains
Régionales en Midi-Languedoc
Douze présidents de fédérations UDI de la future grande région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon ont accusé lundi Les Républicains (LR) de ne pas respecter l'accord conclu entre les deux partis pour les régionales, sous-entendant que l'alliance pourrait être remise en question dans la région.
Dans un communiqué, les 12 signataires rappellent qu'un accord avait été négocié entre la tête de liste LR Dominique Reynié et le sénateur UDI Philippe Bonnecarrère pour les élections des 6 et 13 décembre prochain.
"Il apparait aujourd’hui que les instances nationales des Républicains entendent faire fi des engagements qui ont été pris et s’exonérer des accords nationaux et locaux", écrivent-ils.
"Nous réaffirmons que l’UDI ne peut être réduite à une simple variable d’ajuste- ment au sein de laquelle les Républicains pourraient agir à leur guise", poursuivent-ils, avant de se dire "prêts à tirer toutes les conséquences de l’irrespect de la parole donnée".
"Il avait été acté que l'UDI représenterait environ 1/3 des places sur les listes régionales", a affirmé à l'AFP Jean Iglesis, président de la fédération de Haute-Garonne.
"On apprend que, finalement, les caciques locaux sont allés à Paris et ont ren- contré Sarkozy et qu'il n'est plus du tout question de respecter ces accords", s'est-il indigné.
Contacté, M. Reynié n'avait pas répondu dans l'immédiat lundi après-midi.
En juin, LR et UDI ont conclu un accord national pour les régionales, comprenant trois têtes de liste sur 13 pour les centristes et un ratio de répartition de 25 à 33% pour l'UDI et de 67 à 75% pour LR.