Histoire du village par Jean Rifa
Une salle comble et attentive
A l’occasion de la Semaine Bleue, les organisateurs ont demandé à Jean Rifa de raconter l’histoire du département, et plus précisément celle de la commune de Bompas. Le public nombreux fût à l’écoute du chroniqueur sur les ondes de France-BleuRoussillon, environ 200 personnes. L’orateur a parlé durant plus d’une heure trente, avec une aisance remarquable, incluant des moments d’humour. Avant son intervention, Christine Mignon a remercié les bénévoles, le club des aînés de Bompas, les élus de la commune pour leur implication. A noter la présence de Serge Fernandez premier adjoint du village accompagné de Laurence Ausina adjointe au maire chargée de la culture, et de monsieur Pujol. Jean Rifa a commencé par présenter le site de Tautavel avec toutes ses découvertes, et les conditions de vie au temps des homos-sapiens (langages, habitudes alimentaires). Puis il a présenté les plus anciens villages du département des PyrénéesOrientales, à savoir Collioure (Cocoliréris à l’époque), Port-vendres, Elne (Illébéris) et Rucino (actuellement Château Roussillon). Ensuite l’histoire d’Espagne avec les exécutions des héritiers de Charlemagne, ainsi que les conditions féministes au temps du Moyen-âge. Pour l’anecdote, lors du décès du mari, la femme n’avait que pour droit de pleurer et de manger, rien au niveau financier. Au milieu de son intervention, monsieur Rifa a posé une question à l’assistance, « Quel est le plus petit village du département en terme de superficie ? » Le public a émit plusieurs noms de villages, mais personnes ne trouva la réponse. A la grande surprise, il s’agit de Mont-Louis. Concernant le village de Bompas, l’orateur a insisté sur le trésor de la commune. Celui-ci a été découvert en 1910 par un cultivateur, il s’agit de monnaies romaines et gauloises. Les deniers sont exposés au musée Puig à Perpignan. Pour conclure, Jean Rifa a fini sur les surnoms catalans et français de la commune. Les personnes présente ont été conquises par ce moment riche en informations, car la plupart des bompassencqs ne connaissent pas l’histoire de leur commune.