Sur réservation un premier public découvre le Mémorial
Rivesaltes, un rendez vous avec l’histoire
Ce dimanche les premiers publics sot venus à la découverte du Mémorial qui se situe au coeur de l’îlot « F « ( emplacement où il n’y avait aucune construction) au milieu de cet ancien camps militaire « Joffre » de 600 ha . En fait le Mémorial se situe sur la commune de Salses (confirmé par le guide). Il présente 1000 m≈ d’exposition. En l’absence de signalisation le site n’est pas facile à trouver, l’on aurait tendance à chercher autour des stèles et de l’autre côté du camps également caché par des buttes de terre… En fait au premier rond point tourner à droite en direction des éoliennes,
c’est tout au bout, tourner à gauche après Nobel Clade, vous verrez devant vous une grande allée qui mène au Mémorial. Ce dimanche, quatre heures de visite étaient programmées « sur inscription préalable » pour cette première journée porte ouvertes ( 11 h, 12 h, 14 h et 16 h).
Le public a découvert cet immense Mémorial à raz de sol avec cette immense dalle, l’îlot « F «
construit au milieu des baraquements en ruine… Les visites guidées se sont succédè tout au long de cette journée par petits groupes bien souvent de moins de 10 personnes.
Un rendez vous avec l’histoire, une visite découverte où l’on voit trop de choses en peu de temps, des films, des documentaires, des photos, des archives, quelques rares objets dans de petites vitrines ( une paire de chaussure d’enfant, un piquet de tente militaire incrusté de cette terre rouge du camp, du fil de fer barbelé...) au milieu des photos, comme si le temps voulait effacer ces pé- riodes.
Parmi les visiteur d’un groupe Jean Pierre Lopez raconte un peu de cette histoire : les îlots I, O et F
rachetés dans les années 2000 par l’État, le soutien de la fondation SELIGMANN François, des dates comme le 9 juin 1919, le 27 février 2013, le vécu de ces gens qui se sont succédé dans ce camp, mais aussi celui d’Argelés, de St Cyprien et de Barcarés. A celui d’Argelés au matin les morts se ramassaient par dizaines, des familles entières abritées sous des abris fait de roseaux et de couvertures à même le sable, la maladie, l’on démantelait des barques pour pouvoir faire du feu, le manque de nourriture… De nombreuses photos retracent ces périodes. En déambulant autour des baraquements en ruine, dans l’immensité de ce camps vide de vie l’on peu s’imaginer cette blessure resté ouverte. Au mémorial il y a un projet de 5 salles pédagogiques dédiées aux écoles...