Une saison 2015 correcte
TOURISME
Portée par un temps estival comme rarement vu depuis quelques années, notamment en juin et juillet, l’activité touristique de notre ville et station a été plutôt bonne, sans être toutefois exceptionnelle. En terme de fréquentation hôtelière, les grandes tendances de ces dernières années se confirment, avec un début d’été (juin et juillet) qui peine à décoller, un mois d’août toujours aussi radieux et une saison encore très dynamique en fin d’été (fin août - début septembre). En terme de consommation, le beau temps a permis de doper globalement l’activité économique des bars et restaurants, qu’ils soient à la plage ou au village. A contrario, ce temps chaud a desservi les activités de loisirs du territoire, poussant plutôt les gens à aller se rafraîchir en front de mer.
A l’accueil de l’office de tourisme, où plus de 12 000 personnes ont été renseignées, certaines évolutions ont été remarquées : un tourisme de «découverte» qui se confirme (randonnée, itinéraires à vélo, visites culturelles...), une recherche d’authenticité et d’expérience, une clientèle de plus en plus exigeante, soucieuse du rapport qualité-prix des prestations recherchées, mais aussi une clientèle «connectée», quel que soit sa tranche d’âge, et un retour de la clientèle étrangère, notamment allemande, au pouvoir d’achat intéressant. Autre tendance qui se confirme : des réservations effectuées à la «dernière seconde».
Nos visiteurs ont particulièrement apprécié : les accès Wifi gratuits sur la ville (plus de 6 000 personnes connectées à l’OT...), l’aménagement de l’espace Capellans et de la voie conduisant à la plage centre (sécurisation pour les piétons et cyclistes), ou encore les activités et animations proposées par la ville, les itinéraires à vélo balisés et voies vertes. Les bémols soulevés concernent essentiellement les transports en commun (fréquence et possibilités d’aller sur d’autres villes que Perpignan). Le dernier constat est économique : la baisse du panier moyen de la clientèle. Ce 14 octobre à Villelongue, des équipes spécialisées de RTE (Réseau de Transport d'Electricité) installent des balises sur une ligne électrique à très haute tension traversant le Parc National des Pyrénées. Objectif : avertir visuellement les grands rapaces de la présence de la ligne et leur éviter de venir percuter les câbles électriques. Cette action est une illustration de la politique environnementale de RTE, de son engagement en faveur de la biodiversité et des milieux naturels, grâce à l'accompagnement de partenaires gestionnaires de territoires et experts de la biodiversité.
Ce chantier constitue une étape d'un programme global de protection de l'avifaune vis-à-vis des lignes électriques à haute et très haute tension dans la chaîne des Pyrénées. Pour cela, RTE a travaillé en étroite collaboration avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) Aquitaine et le Parc National des Pyrénées. Grâce à ces partenaires, des zones ont pu être identifiées en vue d'être balisées (lieux de nidification, de reproduction...).
A Villelongue, un tronçon de 4,3 km de la ligne électrique à 225 000 volts reliant Lannemezan à Pragnères est équipé de 320 balises. Ce chantier de quatre jours se fait au moyen d'une nacelle suspendue à un hélicoptère gros porteur et mobilise une douzaine d'employés de RTE (pilotes d'hélicoptère, mécaniciens, chargé de travaux, avitailleur et opérateurs nacelle). C'est depuis cette nacelle que les techniciens de maintenance spécialisés fixent les balises sur les câbles de la ligne électrique.
Ce nouveau concept de balises est le fruit d'une collaboration rapprochée entre RTE et la LPO dans un objectif de visibilité optimale pour les oiseaux mais aussi de résistance au courant électrique ainsi qu'aux conditions climatiques. Formées de deux demi-sphères très légères en alliage d'aluminium, ces « avisphères » permettent d'équiper les câbles électriques qui se trouvent dans des zones pentues et escarpées. De forme sphérique et bicolores, elles sont photoluminescentes et ainsi efficaces pour prévenir les risques de collisions des oi- seaux avec les câbles.
Le gypaète barbu et les autres grands rapaces du Parc National des Pyrénées, comme l'aigle royal, le milan royal ou le vautour percnoptère, devraient désormais voler à distance de ces câbles visibles de loin, même à la tombée de la nuit. Un suivi dans le temps est prévu avec la LPO pour confirmer l'efficacité de cette action.
RTE exploite 18 lignes électriques à haute et très haute tension de 63 000 à 225 000 volts traversant le Parc National des Pyrénées. L'entreprise est attachée à limiter au maximum l'impact de ses ouvrages et de ses activités dans cet environnement protégé. Cette politique environnementale fait de RTE un partenaire privilégié du Parc National des Pyrénées.