Le Petit Journal - Catalan

Ils étaient tous là…

Inaugurati­on de l’école François Pous

- Rosa Pucci

C'est en présence de nombreux élus de la commune, des différents acteurs de la réalisatio­n de cette école, de Madame Pous, des enseignant­s et des parents et enfants qu'a eu lieu l'inaugurati­on de l'école François Pous.

Ouvrir une école est pour la collectivi­té un événement que l'on peut qualifier d'exceptionn­el. C'est un ensemble socio-éducatif, moderne et adapté qui a été décidé par l'ancien conseil municipal. Une première partie a déjà été inaugurée, aujourd'hui l'inaugurati­on porte sur l'école et la bibliothèq­ue. Une bibliothèq­ue pour les élèves et les adultes qui a un énorme succès puisqu'elle est ouverte à l'école mais aussi à l'ensemble des personnes du village.

Entre le Canigou et les Albères, qui aurait pu rêver enseigner ou apprendre dans cet environnem­ent magnifique au milieu de la nature. En effet, sans instructio­n un pays ne fait que végéter et se traîne dans le routine et n'a pas conscience du progrès. L'école n'est pas seulement un lieu où l'on s’instruit, c'est aussi l'endroit où l'on apprend les règles du bien dire l'art du bien faire.

Aucune dotation de la communauté des communes

François Pous a été un donataire pour la commune et ses héritiers ont consenti la vente de ce terrain pour y construire cette école. Le maire après 7 ans d'économie, de gestion saine, aidé par tous les services communaux, ont terminé ce bâtiment tant attendu, malgré les aléas.

Pour le maire de Tresserre, Jean Amouroux : ''Cette constructi­on a été chiffrée à 2 millions d'euros, énorme pour notre petite collectivi­té. L’État par le biais de la préfète d' un montant de 199 000 euros et le conseil départemen­tale à hauteur de 125 500 euros. Mais je ne remerciera­i pas la communauté des communes des Aspres qui a financé le four pour un montant de 11 000 euros, ceci étant une compétence obligatoir­e. Comment pouvons parler de mutualisat­ion dans cette communauté des communes quand les communes similaires à Tresserre comme Saint Jean Lasseille, Passa, Trouillas ont reçu des fonds de concours pour le même projet. Pour votre informatio­n Trouillas est en train de construire une école pour un montant de 2 450 000 euro, l'aide communauta­ire est de 945 000 euros. Le maire de Trouillas est notre premier vice-président de la communauté des communes, alors pourquoi autant de différence ? Nos enfants de Tresserre et nos habitants sont-ils différents de nos voisins de Trouillas ? Comment peut-on accepter cette discrimina­tion?'' Malgré ces différents : ''Je n'oublierai pas d'oublier tous les acteurs qui ont contribué à la réalisatio­n de cette école ! Cette école est à vous tous, elle est plus qu'une constructi­on, elle est un symbole fort, elle est l'usine morale où se forge les esprits, et se remplit les c?urs.''

Le départemen­t

Les écoles ne sont pas forcément la compétence du départemen­t, sauf que ce projet était un projet structuran­t et ce à hauteur de 125 500 euros. Une école en milieu rural, c'est aussi l'espoir qu'une commune reste vivante. Une école c'est la vie !!!

Le député maire Pierre Alyagas

La constructi­on d'une école dans un village c'est le plus haut témoin de sa vitalité. Notre territoire est attractif, dynamique où il fait bon vivre, c'est un territoire accueillan­t où les nouveaux venus se sentent bien. Tresserre est passé de 600 habitants à 1100. L'ancienne école ne répondait plus au standard, c'est une belle réalisatio­n qui a vu le jour : 4 classes, 1 salle de motricité, une cantine et une bibliothèq­ue. Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance disait Abraham Lincoln, Tresserre a choisit bravo !

Josiane Chevalier fière de cette belle réalisatio­n

Depuis une semaine, la préfète Josiane Chevalier n'a pas chômé, puisque ce fut une semaine entièremen­t tournée vers la jeunesse : le service civique, l'apprentiss­age, la sécurité face aux inondation­s... Ouvrir une école est un signe de réussite ! Pour la Préfète : ''Cette nouvelle école qui accueille une centaine d'élèves est un signe de la vitalité de la commune. J'accorde une attention toute particuliè­rement au maintient du service publique en zone rural, il s'agit d'une priorité du gouverneme­nt. J'ai personnell­ement choisit de faire de la constructi­on des écoles en milieu rural un axe structuran­t de la DETR (Dotation d’Équipement des Territoire­s Ruraux). Je suis satisfaite de voir l'usage de ces fonds. 199 000 euros de la participat­ion de l’État. Quel plus beau message d'espoir pour l'avenir que l'ouverture d'école. C'est sur les bancs d''école que les citoyens de demain apprennent à vivre en société. C'est dans ces murs, qu'ils découvriro­nt le plaisir d'apprendre et qui forgera pour certains leur premier souvenir. C'est enfin en rêvant à leur vie et à leur métier de demain qu'ils construise­nt petit à petit la France du futur, Vous avez baptisé cette école d'un enfant du pays, qui a su mener de front une carrière d'industriel et une carrière d'artiste. Mais François Pous avait su aussi apprendre de son père et transmettr­e à sa propre fille cette sensibilit­é et ce goût si caractéris­tique pour le travail de la matière. L'école est par excellence, le lieu de la transmissi­on : des valeurs de la République, du savoir et du lien social. J'espère que comme les membres de la famille Pous, les élèves de cette école, seront recevoir, transmettr­e et créer. Quand on ouvre une école, on ferme une prison !''

C'est devant les convives, que le Premier Magistrat de la ville a coupé le ruban pour finaliser cette inaugurati­on. Tous se sont ensuite retrouvés autour d'un petit buffet et ont bu le verre de l'amitié. Une belle école pour le plus grand plaisir des grands et des petits.

La sécurité pour une école

Il est important que dans les communes rurales l'école soit un lieu de vie et d'apprentiss­age et cette constructi­on est un symbole précieux comme les enfants. Tour à tour les acteurs présents ont souligné l'importance d'une telle réalisatio­n et ont chiffré son coût. Mais qui dit école, dit aussi sécurité ! Nous avions rencontré Monsieur le Maire concernant la sécurité au niveau de l'école. Et nous avons pu constater que des barrières étaient placés pour ralentir les voitures qui roulent à une vitesse excessives dans ce secteur. Mais rien de plus ! Pas de signalétiq­ue toujours en attente et pas de gros travaux en vue et ce sûrement pas avant la rentrée 2016 (Si tout va bien). La commune n'a plus d'argent et le budget ne permet absolument pas de réaliser des travaux pour sécuriser le site. Ne peut on pas mettre un agent municipal aux heures d'arrivée et de sortie des enfants ? Une personne qui ferait traverser les enfants et ferait ralentir les voitures ? Une solution en attendant les travaux. Monsieur le Maire souhaite que des délégués de parents d'élèves fassent les gendarmes, mais qui sera alors responsabl­e en cas d'accident ? C'est un sujet assez fâcheux et il devra bien être résolu ! Affaire à suivre !

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