Un village en deux parties
L’ALBERE
fusion de trois communes : Le Perthus, les Cluses et l'Albère. Malheureusement cette fusion n'a pas été considérée comme valable, et les trois villages reprirent leurs indépendances en 1948 (Texte adopté en 1851). La commune de l'Albère date donc officiellement de 1851.
Le dolmen de Na Cristiania La situation en altitude de cette tombe, si elle montre qu'il y avait occupation humaine, ne prouve pas que l'endroit même correspondait à un habitat. La tombe peut avoir servi de marque territoriale, la communauté vivant plus près des ressources en eau.
On dénombre plus d'une centaine de Dolmen et quelques menhirs et cromlech dans les Pyrénées Orientales.
L'histoire du hameau de St Martin de L'Albère trouve son origine dans celle de l'installation des établissements Bénédictins au Moyen-âge. Les moines laborieux, utiles à l'agriculture pour le défrichement des bois et des landes et la mise en valeur des terres abandonnées, s'installaient de préférence sur les voies de communications où leur principes de charité et d'hospitalité s'exerçaient au profit des passants et des voyageurs.
Dès le règne de Charlemagne les Bénédictins de St Hilaire du Rases ont pris pied dans la paroisse de L'Albère où ils ont fondé la cellule de Saint-Martin du Mont Furçat au pied du col Furçat actuel sur le chemin de communications avec L'Espagne, par la vallée de Sye Marie de Requesens.
La chapelle de Saint-Martin, avec son portail, petit chef d'oeuvre d'art Roman est mentionnée pour la première fois dans une charte de Charles le Chauve
La chapelle de Saint-Martin est situé à 680 mètres d'altitude, à 7km environ à l'est du Perthus et bénéficie d'une vue panoramique exceptionnelle sur le Canigou, la vallée du Tech et Céret. Elle dépend de la commune de L'Albère, entièrement boisée, avec un habitat dispersé à cent pour cent, Chênes-lièges, Chênesverts, châtaigniers, hêtres et pins s'étagent entre 300 et 1100 mètres d'altitude.
L'habitat du côté de Saint Jean de L'Albère est moins ancien. L'église paroissiale est du XIes.
Le 2 avril 1184, Guillaume Jorda, évêque diocésain, ému de l'extrême pauvreté des chanoines du Vilar, fit don à Marsal prieur de Notre-Dame du Vilar de l'église de Saint Jean de L'Albère, avec ses dîmes et ses prémices ainsi que tout ce qu'elle possédait ou pourrait acquérir.
La porte actuelle, située sur la place, du côté nord a été percée, sans doute, au XVIIes. Sur la vue du côté sud, là où se trouve le cime- tière, on distingue sous le crépi, les traces de l'ancienne porte, murée.
Au nord de la commune, à la limite avec celle de Montesquieu, le pic Saint Christophe porte les ruines d'une tour ou d'un château fort, lequel participait du système de défense et de surveillance qui incluait, dans le massif, les tours de la Massane et de Madaloc et plusieurs forteresses (un château fort construit au XIVes. dominait Le Perthus avant l'édification, à son emplacement, du fort de Vauban). Il reste aussi une petite chapelle qui sert de refuge aux randonneurs. Le pic a joué en 1794 un rôle Deux traits de peinture au bord du sentier, l'un rouge l'autre blanc, pas de doute, vous êtes sur le GR 10. Comme l'ensemble des sentiers de Grandes Randonnées que l'on peut trouver sur le territoire français. Le GR 10 permet de traverser la cordillère pyrénéenne de l'Atlantique à la Méditerranée sur environ 870 kilomètres de sentiers balisés. Qu'ils s'élancent d'Hendaye jusqu'à Banyuls, les randonneurs au long cours s'engagent dans une formidable aventure d'une cinquantaine d'étapes, que beaucoup choisissent d'accomplir en plusieurs séjours. L'hébergement se fait tour à tour en refuges, gîtes et autres hébergements, puisque l'itinéraire parcourt aussi bien la haute montagne que les fonds de vallées. Il en résulte une formidable variété de paysages, des influences océaniques du Pays basque à l'aridité méditerranéenne des Albères, en traversant le Parc Naturel des Pyrénées, la Réserve naturelle du Néouvielle, les montagnes luchonnaises, les authentiques vallées ariégeoises ou l'altiplano de Cerdagne et Capcir. Vous goûtez aujourd'hui aux premières découvertes du GR 10... Peut-être l'occasion de vous lancer à votre tour dans l'aventure ? décisif dans les combats entre les troupes françaises et les troupes espagnoles.
La fête commune des deux quartiers se célèbre le 2e dimanche d'août et porte le nom de Roser d'Albéra. Quiconque veut avoir une idée des vieilles m?urs catalanes
Pour relier Hendaye jusqu'à Banyulssur-Mer avec le GR 10, un mois et demi à deux mois sont nécessaires. Le GR 10 peut être parcouru dans sa totalité ou bien par tronçons selon ses envies et le temps dont on dispose. Les sections les plus fréquentées se situent dans les Pyrénées Centrales et Orientales.
En 1964, à la suite d'une conférence du CNSGR tenue à Font-Romeu, est déclenchée l'opération de la réalisation du GR 10. Ses bases du GR 10 sont fondées grâce à l'action de Jean Beidbeder, pasteur gascon qui s'efforce de relier le GR 10 des Pyrénées centrales à celui des Basses-Pyrénées. S'en suit la création du premier topo-guide.
En Ariège, l'âme incontestée du GR 10 est Marceau Delrieu qui, avec l'aide d'autres pionniers, a permis la réalisation de ce tronçon. Des fidèles collaborateurs et amis l'ont aidé a mener à bien ce projet : Henri Delsol, Jeanne Ducourtieux, l'abbé Pujol, Gabriel Ville et bien d'autres.
Dans le but humaniste de mettre la montagne à la portée de tous et de "joindre l'océan à la mer", les fondateurs de ce chantier ont sillonné les Pyrénées, essayant de trouver le meilleur tracé sur ce chemin mythique. Il y eu de doit venir ici ce jour-là. Les joglars font le llévant de taula à travers les métairies; les danses, sont très animées; les étrangers prennent leurs repas sous les vieux chênes, assis sur le gazon : ce tableau est fort joli. nombreuses hésitations quant au choix des itinéraires aussi attrayant les uns que les autres, le souci permanent étant de se mettre à la place des futurs randonneurs.
Ce tracé ariégeois est inauguré en 1975 et l'année suivante le topo-guide est édité. Ainsi, ces pionniers ont permis la naissance d'un sentier permettant de découvrir différents départements, terres de contrastes, favorisant ainsi la prise de conscience citoyenne par la nécessité d'ouvrir la montagne à tous et de protéger l'environnement. Aujourd'hui, ce sont des centaines de randonneurs qui tentent l'aventure de cette Grande Randonnée.
"Pour que vous puissiez cheminer sereinement, 7800 bénévoles passionnés s’activent toute l’année, GPS, pinceau ou serpette en mains. Création, entretien, balisage... les baliseurs de la FFRandonnée sont les 1ers remparts de protection d’un réseau vivant et fragile, riche de 180 000 km de sentiers. Les sigles GR® et GRP® sont des marques déposées par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre. Elles ne peuvent être reproduites sans son consentement."