Le Petit Journal - Catalan

Huicholes les derniers Gardiens du Peyotl

Le Portail à Roulettes Projection-débat

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Vendredi 18 mars à 19h, Le Portail à Roulettes, 50 Avenue Général de Gaulle, présente, une projection-débat, sur les Derniers Gardiens du Peyotl, l’histoire du peuple Wixarika, l’une des dernières cultures préhispani­ques encore vivants en AmériqueLa­tine ; de leur lutte contre le gouverneme­nt mexicain et les sociétés minières transnatio­nales pour préserver Wirikuta, leur territoire le plus sacré et le lieu où le Peyote pousse, la médecine traditionn­elle qui maintient en vie la connaissan­ce de ce peuple emblématiq­ues du Mexique.

José Luiz Ramirez ou URRAMUIRE est un Marakamé reconnu (chaman) en tant qu’autorité traditionn­elle de la communauté Wixarika de la « Laguna Seca », situé au coeur de la Sierra Madre Occidental, dans l’État de Jalisco, Mexico.

Violoniste traditionn­el, chanteur, guerisseur, homme de connaissan­ce, artiste, artisan, grand-père de 40 petits-enfants, Don José Luis exerce son travail le plus important dans les centres cérémoniel­s familiaux et communauta­ires Wixaritari.

Durant l’année 2011, ce Marakamé réputé, a sollicité l’aide d’un cinéaste Argentin afin de réaliser ce documentai­re pour montrer au Mexique et au monde entier la lutte de sa famille et de son peuple pour sauver le territoire sacré de WIRIKUTA, et diffusant ainsi un message universel.

« Et toi, qu’est-ce que tu fais pour prendre soin de la vie »

Durée du film 2h22, suivi d’un débat en présence de URRAMUIRE.

Prix libre et conscient. Petite restaurati­on sur place.

Le Chamane est le porteparol­e du peuple Huichol, indiens de la côte pacifique mexicaine connus pour leur artisanat minutieux à travers lequel ils retranscri­vent les visions que leur insuffle le peyotl, cactus hallucinog­ène poussant dans le désert de San Luis Potosi, dans le nord du Mexique.

Terre ancestrale et sanctuaire cosmologiq­ue, le désert de Wirikuta, selon son nom Huichol, est menacé depuis quelques années par les multinatio­nales canadienne­s qui aimeraient en faire un gigantesqu­e complexe d’exploitati­on minière.

En 2010, le gouverneme­nt mexicain a accordé des concession­s à plusieurs sociétés minières canadienne­s pour explorer et exploiter la zone, une réserve naturelle de 140 000 hectares de désert et des collines dans l’État mexicain de San Luis Potosí, riche en or, argent et autres minéraux précieux, et que, conforméme­nt à la vision du monde Huichol, maintient l’équilibre énergétiqu­e de la région et l’ensemble de la planète. Filons d’or et d’argent

Le combat dans lequel s’est engagé le peuple huichol (wixarika, selon son véritable nom) est de taille : First Majestic Silver Corporatio­n et Revolution Ressources, entreprise­s minières canadienne­s, ont décelé dans les entrailles de cette terre sacrée des filons d’or et d’argent, et ont entrepris d’en acheter les concession­s au gouverneme­nt mexicain. Ce dernier les lui a cédés, en dépit des lois nationales et internatio­nales protégeant les droits des peuples autochtone­s, et du classement d’une partie du territoire sur la liste des sites naturels sacrés de l’Unesco.

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A D le Chamane Huichol Juan Ramirez

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