Les Catalanistes très remontés contre le «Comité du nom» et l’exécutif régional
Llorenç Perrié Albanell s’indigne contre le déni de la démocration : ‘’Nous apprenons dans un article publié par France Bleu Roussillon, le lundi 4 avril 2016, que le fameux (ou funeste) Comité du Nom, composé d’une trentaine de personnes issues de la société civile, s’est réuni le même jour à Carcassonne pour débattre et entériné la liste des noms qui seront proposés aux habitants du nouvel ensemble.
Comme l’affirme Joan Bécat, sociétaire de l’Institut Catalan de Recherche en Sciences Sociales (ICRESS) de l’Université de Perpinyà, présent lors des débats, «on va demander aux gens de voter pour un nom qui ne prend pas en compte leur identité ».
Pourquoi cette censure ? Apparemment c’est la peur de l’irrédentisme catalan qui a été retenue comme seul argumentaire de cette curée anti-identitaire. Joan Bécat souligne une question de poids : « Mais est-ce que les gens d’ici souhaitent se sé- parer de la France ? ». Nous connaissons la réponse, même si le sentiment identitaire est très fort dans notre département et que l’envie d’établir un pont transfrontalier avec la Catalogne-sud est fortement palpable; il convient mieux de parler aujourd’hui de sentiment autonomiste que de séparatisme, donc exit l’argumentaire qui consiste à jouer sur la peur de l’irrédentisme pour des raisons idéologiques évidentes. Nous savions pertinemment dés le départ que la dénomination Catalogne ne serait pas retenue pour une question de couardise diplomatique envers l’Espagne, il n’en était pas de même pour l’appellation Pais Catalan également représentatif et ancré dans l’usage local.
Plus stupéfiant encore, Joan Bécat précise à propos des arguments avancés pour repousser la proposition du nom « Catalogne » que « de toutes façons Manuel Valls ne voudrait pas ». L’apprenti Caudillo chercherait-il à cacher ses origines catalanes ? Toujours est-il que les catalans ne doivent pas baisser les bras. Rappelons-nous l’affaire de la Septimanie il y a une dizaine d’années; nous avions assisté à l’époque à la reculade du pouvoir « Frêchiste ». J’appelle donc les nord-catalans à la mobilisation. Llorenç Perrié Albanell Comité de soutien pour le nom de la Région
Richard Roudier tient à notre histoire, notre identité et nos racines
A dire vrai, nous n’avons pas été surpris de l’attitude du comité du nom, diligentée par les services de la région aux ordres de Carole Delga. Les politiciens professionnels aiment bien s’entourer de « Comités Théodule » aux quels ils pourront, le cas échéant, faire porter le chapeau pendant qu’ils opéreront une de ces volte-face dont ils ont le secret.
Les socialistes ont toujours fait des promesses aux autonomistes ou régionalistes pendant les campagnes électorales avant de les laisser tomber une fois élus et Mme Carole Delga ne fait ni mieux ni pire que François Mitterrand en 1981. Au train où vont les choses et si nous ne renversons pas la vapeur, nous nous orientons vers une dénomination à caractère essentiellement géographique du type « Languedoc-Pyrénées-Méditerranée » qui aurait l’onction des multinationales, comme l’a avoué le Conseil Economique et social, mais qui renverrait à la poubelle de l’histoire nos identités et nos racines.
Quant à nous, nous restons droits dans nos bottes et nous l’avons déjà démontré ce mardi 5 avril en apposant à Montpellier la banderole « Occitanie- Pays catalan » et en illuminant l’hôtel de région en rouge et jaune. Richard Roudier Président de la Ligue du Midi
Fiers de notre identité en avant pour la Région Occitanie-Pays Catalan
Le choix qui s’impose face à tout ce salmigondis c’est Occitanie-Pays Catalan qui est l’évidence même, mais les hommes politiques abreuvés par les technocrates n’aiment pas trop les vocables à connotation historique, culturelle ou populaire… alors, vous pensez, quand les trois sont réunies… Le terme Occitanie est apparu pour la première fois dans le latin médiéval « Occitania », et remonterait à un millénaire ce qui en fait une référence historique culturelle et humaine incontestable. Comment va se traduire cette campagne ? Une campagne de terrain : – des déplacements médiatisés sur des haut lieux historiques, culturels économiques de la région avec banderoles : Montségur, l’Aérospatiale, Carcassonne, le Castillet, le Canigou, les 2 Hôtels de région, les arènes de Nîmes, la Cathédrale de Béziers, les Pyrénées, le port de Séte, le Capitole de Toulouse, le seuil de Naurouze etc…
– chaque jour durant un mois, une déclaration avec photo d’une « personnalité » qui déclare : « Fier de notre identité je suis pour une région Occitanie- Pays Catalan ».
– un autocollant « Fiers de notre identité… » édité à 30.000 exemplaires qui reprend le même thème
– des bandeaux “fiers de notre identité”
– 3 réunions de lancement à Montpellier, Perpignan, Toulouse Cela devrait permettre de : – présenter la solution alternative aux propositions technocratiques du couple REP/PS
– représenter le souhait majoritaire des habitants de la Région
– développer une campagne sur le thème de l’identité
– mettre les régionalistes de gauche et autres écolos devant leurs responsabilités
– exposer les contradictions au sein de la gauche régionale
Quel intérêt pour la Ligue du Midi ?
– remplir son rôle d’aiguillon sur une question identitaire
– montrer qu’elle est capable d’organiser une campagne de terrain sur une thématique culturelle
– participer à une action d’envergure qui renforcera son audience
“Fiers de notre identité : en avant pour la région Occitanie-Pays catalan ” Comité de soutien pour le nom de la Région « Occitanie-Pays Catalan » Michel Bertrand-Pérols, Hugues Bouchu-Montrouge, Michèle Bros-Alès, Erick Cavaglia-Bouillargues, André Chaleil-Gajan, Alain De Peretti-Auch, Charles DoxaMontpellier, Hervé FenoyAlès, Jérémie FontugneMontpellier, Serge FormichiMontpellier, Philippe Gibelin-Bellegarde, Dominique Gillet-Ustariz, Nelly GuilleCévennes, François Jay-Bordeaux, Rémy Lebard-Carcassonne, Laurent Perrié Albanell-Perpignan, Daniel Pollett-Le Vigan, Guy Rolland-Gaillac, Olivier Roudier-Sumène, Emma Rouquette-Toulouse, Luc Sommeyre-Occitan de Paris, Sybil Vergnes-Méounes, Maryvonne Villard-Cévennes