Hommage à Francine Sabaté
Cette jeune résistante catalane, figure de courage et d’humanité, porta au plus haut l’esprit de la résistance et l’amour de son pays.
La maison des Sabaté (la mère et ses deux filles) est devenue une plaque tournante pour la Résistance. Grâce à un tampon, récupéré par Francine à la préfecture, le groupe fabrique des faux papiers pour les combattants de l’ombre. La journée du 15 juin 1943 est dramatique pour les trois femmes. Elles sont interpellées par la «section spéciale» de la police de Vichy. Odette, l’une des filles, s’échappe et, à peine âgée de 18 ans, entre dans la clandestinité totale. Francine et sa mère, un temps emprisonnées à Perpignan, seront jugées le 31 janvier 1944 à Montpellier. Elles seront livrées aux Allemands et déportées à Ra- vensbruck le 14 mai 1944. Le 29 mars 1945, Mme Sabaté est gazée. Francine est tuée le 25 avril 1945, alors que les Allemands faisaient évacuer leurs camps sous la menace de l’arrivée des troupes soviétiques.
Hommage à Francine Sabaté
Emmanuel Cayron, secrétaire général, a représenté Josiane Chevalier, Préfette des P.O-, à l’hommage rendu à Francine Sabaté, employée de la préfecture, morte en déportation à Ravensbrück le 25 avril 1945. Un hommage poignant, qui se termina pas une interprétation du «Chant des déportés».
Remerciements aux associations « Femmes Solidaires» et « Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation», qui perpétuent chaque année le souvenir de cette héroïne.
Rosa Pucci