Journée Nationale du Souvenir de la Déportation
Hommage solennel
A 10h45, portes drapeaux, anciens combattants, monsieur le maire José Puig, entouré d’élus, madame Hélène Ripoll présidente des Anciens Combattants, ont dépose une gerbe symbolique au pied du monument aux morts, après l’allocution d’usage, la sonnerie au mort à retenti, suivi de la minute de silence, avec drapeaux en berne, pour terminer par notre hymne national.
Les portes drapeaux entête le cortège s’est dirigé vers la salle des fêtes pour le vin d’honneur.
Monsieur le maire fidèle à lui même, sans texte a clamé des paroles venant du coeur :
- »regardez les images, regardez les documents on voit des gens à qui il ne reste que la peau et les os, à Claira dans cette lettre il y eu trois prénoms : Vincent Henric, je n’ai rien voulu faire de son vivant, Jean Borrell, au péril de sa vie faisait passer des gens, Moïse Ajax, une force de la nature a réussi à revenir entier mais dans un état, j’ai voulu les honorer, pour ces gens qui ont souffert, ont porté dans leur chair toutes ces atrocités, pour eux je vous dirai vive la France et que la France reste libre.
La parole a été passé à Ange Montes, Président Honoraire des Anciens Combattants qui s’est exprimé en la mémoire des déportés et du regretté Vincent Henric, déporté à Dachau, remplaçant la nièce de Vincent Henric, Monique Garcia.
La renommée chanson de Jean Ferrat « Nuit et brouillard » relate le terrible destin de ces milliers d’enfants, de femmes, d’hommes, torturés, humiliés, exterminés dans un monde presque irréel, par la sauvagerie nazie. Qu’ils aient été déportés à cause de leur nationalité, de leur condition, de leur race, à cause de leur faits de résistance, ils doivent toujours être unis dans la mémoire. Il faut que leurs souffrances ne soient jamais oubliées ; que notre jeunesse sache ce qui s’est passé dans tous ces camps de concentration, sans se cacher la face. Évoquons ce dicton catalan « quan la pedregada ha caïgut, nos es l’hora de tocar campanes », quand la grêle est tombée, ce n’est plus l’heure de sonner le tocsin » Soyons vigilants !
Les années 1940 ont ouvert l’un des chapitres les plus terrifiants de l’histoire… cependant aujourd’hui, il n’est pas nécessaire d’ouvrir les ouvrages littéraires du second conflit mondial, pour parler de crimes contre l’humanité. Des attentats, encore des attentats ! Des hommes assaillent avec un fanatisme cruel des inno- cents sans défenses. Des hommes qui méprisent la vie, la liberté et la dignité humaine, démontrent la fragilité de la paix dans le monde. Le terrorisme sévit et entraîne des populations dans le cercle infernal de la violence, de la peur et de la mort.
Car le prix de la véritable paix est basé sur l’amour, l’estime et la compréhension mutuelle. L’auteur dramatique allemand Brecht Bertold a dit : - »quand l’homme sera redevenu un soutien pour l’homme, alors oui, ce jour là, nous pourrons dire, Paix aux hommes de bonne volonté ».
Monsieur le maire a invité toutes les personnes présentes autour du verre de l’amitié.