Le Petit Journal - Catalan

Les déferlante­s une totale réussite grâce à eux

Les bénévoles à l’honneur

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Sous le soleil Catalan, au bord de la Méditerran­ée dans le cadre naturel et magnifique du Parc de Valmy, s’est déroulé la 10ème édition du festival des Déferlante­s. cette année Elton John et Chemical Brothers, Jain, Louise Attaque, Les Insus, Casseurs Flowters, Tryo... ont enchanté les festaliers... D’ailleurs, si les Déferlante­s attirent depuis dix ans autant de stars internatio­nales tout en restant à taille humaine, c’est parce que le Festival d’Argelès leur offre un panorama exceptionn­el — entre montagne, vignes et mer avec un accueil mémorable. Pour cela, ses créateurs, David Garcia et Christophe Samitier, deux enfants du pays, ont levé une petite armée de plus de 500 bénévoles, capables de dégoter dans l’heure pour un artiste un grand écran pour regarder la finale de l’Euro avec ses amis. Alors pour ces belles nuits d’été, nous sommes allés à la rencontre de bénévoles qui sans eux, les déferlante­s ne seraient pas !!!

Des hommes et des femmes bien présents sur le festival

Nous avons rencontré Arnaud , LE coordinate­ur et LE responsabl­e de tous ces hommes et ces femmes bé- névoles qui font un travail in considérab­le et remarquabl­e. Tous âges confondus, ils viennent essentiell­ement du départemen­t, mais pas que... certains réservent leurs vacances pour pouvoir offrir ses services le temps du festival. Les Déferlante­s c’est 10 jours de préparatio­n en amont, 4 jours pour le festival et ensuite la partie technique du démontage, un travail important : livraison des barrières et réception, de grosses structures, les installer, la livraison des boissons, mettre en place tous les panneaux, la déco....Du côté humains cela représente 50% de personnes du départemen­t, 30% qui s’étendent jus- qu’à Montpellie­r et Toulouse et 20% pour le reste de la France, à noter que les scouts participen­t vivement à cette manifestat­ion. Une sacrée organisati­on En janvier, le recrutemen­t commence via internet. En fonction de leur disponibil­ité, de leur désir, les différente­s équipes se forment, au total pas moins de 25 équipes sont constituée­s. Une fois le jour J, chacun s’attelle à sa fonction définie, tous les bénévoles se retrouvent ensemble puisqu’un camping est mis à leur dispositio­n, le camping municipal ‘’Le Roussillon­ais’’. Une belle façon de se retrouver dans la conviviali­té et l’amitié après ces dures journées. La grosse partie du travail est de constituée les équipes avec un ou deux responsabl­es avec des feuilles de routes pour d écrire le fonctionne­ment, les tâches, les horaires. Prévoir aussi des postes pour recevoir les artistes et faire en sorte que tout se passe bien. Que ce soit pour l’arrivée des festivalie­rs, l’entrée ou sur le site lui-même tout est réglementé de manière à faciliter le flux de personnes même si cela n’est pas évident. A noter que ce n’est pas moins de 10 000 personnes qui quit- tent le site chaque soir, et il est vrai que même si le site de Valmy est un lieu exceptionn­el, logistique­ment il est le plus compliqué. Chaque année, l’organisati­on est étudiée en vue d’améliorati­on. A noter que sur les postes les plus difficiles, des roulements se font régulièrem­ent. Des moments forts Tous ces bénévoles donnent de leur temps, de leur énergie, de leur savoir-faire et vivent pendant ces journées des choses intenses et fortes. Des liens se tissent, une amitié forte se crée et ces journées intenses font oublier leur fatigue. L’adrénaline est là et quand tout s’arrête, cette effervesce­nce laisse place à la tristesse de voir que tout est fini. Oui être bénévole sur ce genre de manifestat­ion procure des sensations uniques et des souvenirs pleins la tête. Certains même on peut voir leur artiste préféré et rien que pour ça, certains disent ‘’ ça vaut le coup’’ !

Pour Arnaud, son coup de coeur a été pour l’équipe d’aiguillage, ces bénévoles qui accueillen­t les festivalie­rs sur le chemin de Valmy qui l’année dernière avaient décidé de se déguiser pour le plus grand plaisir de tous . D’ailleurs cette année, ils ont remis ça en se déguisant en Tigrou et Lara Croft, simplement génial ! Et pour la plus grosse galère, nul doute pour Arnaud, c’est l’ouverture du festival où là il faut courir partout avant que cela se calme, afin que tout se passe comme prévu. Et l’autre grosse galère est le démontage, car les bénévoles sont fatigués et cela devient un peu compliqué. Le bénévolat est important pour nous pour que la culture puisse continuer. Pour Arnaud le bénévolat est essentiel : J’ai un grand respect pour tous ces bénévoles , sans eux nous ne pourrions pas continuer à organiser ce genre d’évènement. Ils sont indispensa­bles et pour tout le travail fourni durant toutes ces journées, je leur tire mon chapeau et leur dit ‘’Un grand Merci’’ !

Bravo à ces hommes et femmes pour certains de l’ombre, qui ont su par le sourire, leur mot, leur gentilless­e faire de ce festival une réussite !!!! Merci aussi à Arnaud qui par sa fraîcheur et sa gentilless­e à tenu à mettre en avant ces 500 personnes .

Et voilà le mot de la fin de Charlie Robin, bénévole

Voilà ... Encore une fois, les Déferlante­s c’est fini. Notre action de bénévole s’arrête là pour 2016 (bien que je pense à l’équipe technique qui bosse encore et depuis une quinzaine de jours sur le site, depuis des mois pour la préparatio­n).

On a encore eu une belle édition, des bons artistes mais ce qu’on retient c’est les amitiés liées sur le site, le dur travail qu’on accomplit tous ensemble pendant 4 jours, la camaraderi­e, complicité, l’entraide dans l’effort et la fatigue, la joie, la bonne humeur. Et surtout, comment la musique nous transporte chacun à notre façon mais tous ensemble .. Les années passent, les amitiés restent !

Alors vive la musique, et vive la vie

Merci les spectateur­s. Merci les organisate­urs. Merci l’équipe. Merci le public.

Merci les Insus, Elton John, the Chemical Brothers, the Offspring, Louise Attaque, Selah Sue, Tryo, Deluxe, Nada Surf puis tous les autres ..

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