Dialogues interculturels sur le pourtour méditerranéen
France Méditerranée Pays Catalan
Une soirée poético musicale méditerranéenne a été initiée par France Méditerranée Pays Catalan avec l’accord sympathique de “El Casal”, Centre Culturel Catalan.
Le partenariat avec le Labo de Babel d’Aqui a été complété par la participation de la librairie SEFRABER nouvellement installée à Perpignan.
Le thème de cette rencontre est une “première” puisque nous avons repris “Journée mondiale du mieux vivre ensemble” qui a été déposé au mois de mars à NewYork au siège de l’ONU. La Caravane Catalane (www.caravanecatalane.eu) applique depuis 10 ans ce thème qui permet “aux langues de la Méditerranée “de mieux se comprendre et s’apprécier ..
Cette soirée d’échanges poético-musicale a été ouverte sur une citation d’Albert Camus dans les Noces de Tipaza « il n’y a pas de honte à être heureux ».
Des moualaqats (poésie sans passeport pour les langues du monde) ornaient les murs du Centre Culturel Catalan. Ils ont permis à Corinne Pedrosa de l’Association du Labo de Babel d’Aqui de raconter, dans une ambiance de partage, l’histoire de chaque bannière du pourtour méditerranéen. Ainsi, que ce soit en Catalan, Espagnol, Arabe, Turc, Français, Berbère, a été illustrée la riche histoire de cette Méditerranée. Ainsi on a entendu : un texte de Marie Costa sur les gitans, ces fils du vent, qui se sont déplacés de l’Inde à la Turquie, puis des Balkans à l’Andalousie pour enfin s’enraciner en Catalogne, ce qui leur permettra d’affronter l’avenir ensemble.
un poème d’Antonio Machado illustré par un moualaqats
une interprétation théâtrale de Pere Manzanares , notre hôte, sur des textes catalans de Jep, Gouzy, Michel Arnaudies et surtout de Joan Pere Cerda .
Quelques poèmes extraits de « Méditerriennes » par leur auteur Jean-Pierre Bonnel.
un poème de Alain Aquilina inspiré par ses racines de l’exil et par tant de migrations, lu par Pierre-Paul Haubrich ;
Une poésie émotionnelle sur « la piednoiritude » par Alain
Hassan Majdi a servi de traducteur notamment à Hassan Saadoun, syrien de Damas, qui a récité un poème de sa composition exprimant les difficultés et la souffrance d’être exilé et déraciné.
Francisco Ortiz, avec ses trois guitares, nous a montré l’étendue de son talent et son ouverture sur la Méditerranée avec notamment quelques notes sur une guitare turque et un Oud, instrument bien connu de l’est des pays méditerranéens. Il nous a, entre autre, récité en espagnol un poème vécu qu’il a composé.
Enfin Julien Pescheur de la librairie « Sefraber » nous a expliqué longuement les origines de la langue Amazigh avant de lire des poèmes berbères d’Algérie, du Maroc et de Tunisie.
Une soirée riche en échanges et d’inoubliables moments : ‘’il n’y a pas de honte à être heureux” ! Une application pratique du “mieux vivre ensemble”