Faits divers
GENDARMERIE
correspondant aux trois larrons.
Ces derniers sont finalement rattrapés alors qu’ils rentrent sereinement vers Perpignan. En possession de documents de voitures, chéquiers et clés de véhicule dérobés, ils sont placés en garde à vue à la brigade de Saint-Estève.
Ils reconnaîtront avoir dérobé dans le bus un marteau « brise-vitre d’urgence » utilisé pour rompre les vitres de 14 voitures. Remis en liberté, le majeur est convoqué devant le tribunal correctionnel et les deux mineurs, devant le juge pour enfants pour mise en examen, pour 13 vols aggravés en réunion avec effractions, dégradations volontaires à véhicule et le vol dans le bus.
Sept cambriolage sévissant sur le Rivesaltais et le Fenouillèdes interpellés
Les faits s’étalent de novembre 2015 à mai 2016, sur le nord du département: douze cambriolages de maisons, entreprises, piscine municipale, neuf vols ou tentatives de vol de véhicule dont un est incendié, trois vols à la roulotte et de carburant et deux dégradations de bâtiments sont répertoriés.
Depuis plusieurs semaines, les gendarmes de Rivesaltes avaient des soupçons sur des individus. Une interpellation en flagrant délit de trois d’entre-eux fin mars 2016 par le PSIG de Rivesaltes et l’enquête menée par les gendarmes de la COB de Latour de France, avait affermie leurs convictions.
Après un long travail de rapprochements et d’analyses techniques, conforté de surcroît par une première vague d’interpellations d’un majeur et cinq mineurs le 13 juin dernier, également impliqués dans des vols de cycles et des vols à la roulotte à Rivesaltes depuis fin mai 2016, les militaires déterminent la participation de six autres individus domiciliés à Perpignan.
Le 28 juin dernier, interpellés, les sept mis en cause reconnaissent les faits.
Deux mineurs devront répondre devant le juge pour enfants.
Cinq majeurs de 19 à 26 ans ont été condamnés, dès le 1er juillet, pour trois d’entreeux à la prison ferme avec des peines de 8 mois, 20 mois et 2 ans, pour les deux autres à 8 mois et 15 mois avec sursis et mise à l’épreuve de 2 ans