Elevage illégal
GENDARMERIE DES PYRÉNÉES-ORIENTALES
Les gendarmes de Rivesaltes dévoilent un élevage illégal de chiens et des maltraitances.
Le 12 mai 2016, à l’occasion d’un survol en hélicoptère, les gendarmes de Rivesaltes repère la présence récente d’un chenil en dehors de la localité. Certains box ne présentent pas de toiture, laissant ainsi les animaux sans protection contre les intempéries et sans zone d’ombrage. Un chien allongé ne réagit pas au vol stationnaire de l’hélicoptère.
Les militaires débutent alors une enquête et procèdent à un contrôle pour vérifier les conditions de vie des canidés qui s’avèrent déplorables. Ils saisissent 14 chiens et 2 chiots de race Berger Allemand, Malamut d’Alaska et Dogue de Bordeaux qui seront placés dans trois refuges.
La découverte de différents documents confirme un élevage destiné à la vente. Aidé du référent « capture canin » de la gendarmerie de Bourg Madame, l’enquête démontrera qu’en dehors de la maltraitance, l’exploitant absent, n’a pas déclaré son activité aux différents organismes, Centrale Canine, LOF, finances publiques et tribunal de commerce, ni les diverses ventes de chiots monnayés de 800 à 2000 €.
Placé en garde à vue, le mis en cause a reconnu les faits et comparaîtra en août 2016 devant le tribunal, pour sévices grave ou acte de cruauté et maltraitance envers un animal domestique et interdiction définitive de détenir des animaux. Il aura aussi à s’expliquer auprès de différentes administrations telles que les impôts ou la CAF pour les revenus indus perçus.
Cette saisine et réquisition des chiens(19 au total) longue et difficile a été faite par le refuge “Un Gîte Une Gamelle de Rivesaltes, Spa le refuge route de Prades de Perpignan, et le refuge Arpan de Narbonne.
Au Barcarès Les gendarmes interpellent l’auteur d’apologie au terrorisme et de menace de mort avec arme.
Le 23 juillet dernier, les gendarmes de Saint Laurent de la Salanque engagés en urgence absolue sur la place de la République au Barcarès, recherchent un individu venant de menacer avec une arme de poing, les employés et clients de la terrasse d’un débit de boissons.
Là, ils apprennent que ce malfaiteur a notamment crié « vive Daech, je vais tuer tous les Français ». Identifié comme résidant dans un pavillon situé à 400 mètres des lieux, les huit militaires dépêchés, s’empressent d’encercler la maison aidés de deux policiers municipaux.
La propriétaire, mère de l’auteur, leur ouvre prétendant l’absence de son fils. Les gendarmes pénètrent avec précaution dans le domicile supposant sa dangerosité. Ils le découvrent à l’intérieur et l’interpellent. La perquisition de sa chambre permet de saisir deux armes de poing d’alarme dont une chargée, dissimulées sous les lattes du parquet de sa chambre.
Lors de sa garde à vue, les gendarmes auront confirmation de son passage à trois reprises devant la terrasse accompagné de menaces de mort. Lors du troisième pas- sage, il a exhibé une arme de poing et ses menaces ont été accompagnés de propos faisant l’apologie du terrorisme. Des clients apeurés, estivants pour la plupart, ayant fui le site, seront retrouvés et confirmeront les propos d’apologie du terrorisme.
Écroué et jugé en comparution immédiate dès le 26 juillet, il a été condamné à 30 mois d’emprisonnement et 5 ans d’interdiction des droits civiques et de paraître sur Le Barcarès, pour apologie au terrorisme, menaces de mort, et violences avec arme.
Des chiens au pied marin...
Le 09 juin dernier, les équipes cynophiles de la gendarmerie des départements 11, 34 et 66 se sont re- trouvées à Port-Vendres (66) pour une journée d’entraînement à bord de la vedette côtière de surveillance maritime P614 de la gendarmerie maritime.
Les maîtres de chien et leurs compagnons ont pu adapter leurs techniques et bénéficier d’un programme spécial qui leur a permis d’accomplir leurs missions dans des conditions inhabituelles.
Espaces restreints, déplacements rapides en Zodiac, transferts d’un pneumatique sur la vedette n’ont pas empêché les chiens de réussir les exercices avec brio.