Vifs échanges entre majorité et opposition
Conseil Municipal: un bilan des actions sur les quartiers en difficultés controversé
Ce conseil municipal de septembre commence dans une ambiance proche de l’épuisement estival. Les Élus lisait les notes rédigés par leurs services et sans aucune conviction.
Puis soudain arrive le point de l’ordre du jour sur le bilan du contrat Etat-Ville pour l’année 2015. Ce contrat est le symbole de la politique de la municipalité pour les quartiers en difficultés.
Si dans un premier temps l’adjoint Amiel s’est contenté de se louer de ces résultats et de son contrôle sur les actions des associations sub- ventionnées.
L’opposition, et c’est de bon ton, n’était aussi enthousiaste que Monsieur Amiel, ce qui amènera Monsieur Aliot a lancer un réquisitoire sur cette politique. Il commence par la lecture des partis de ce bilan: “Aggravations de la précarité depuis 2009” “Renforcement des phénomènes de replis communautaire”, “Surreprésentation des immigrés.” Tels sont les bilans de la situation en 2015 selon le rapport soumis à l’avis des élus.
Il s’agit selon l’opposition de s’opposer à des subven- tions à des associations dont certains font l’apologie de l’aide aux séjours aux clandestins, une autre qui est liée directement au parti socialiste. une autre, enfin, qui souhaite faire des cours sur l’histoire de la colonisation de l’Algérie. Monsieur Aliot ira même jusqu’à demander à Madame Simon Nicaise si elle approuve des subventions à une associations révisionnistes. “Ces associations sont les agents des tensions dans les quartiers”.
Le maire va défendre cette politique en indiquant que grâce à cette dernière “Dans ces quartiers il n’y a pas de situations de non droit”. Il défendra l’efficacité de cette politique en indiquant : “C’est une police des moeurs dans ces quartiers qui a commencé à agir. . Et nous luttons contre grâce aux services sociaux”.
L’intervention de Monsieur Amiel fera monter en pression l’ambiance. Alors que le Maire donnait raison à Monsieur Aliot sur le but qu’est l’assimilation “je regrette que ceux qui sont nés en France ne se sentent pas français” son adjoint indique “Je préfère l’intégration à l’assimilation”. Contradiction dans les objectif de la politique de la Ville ? Guère étonnant au regard des parcours politique du maire et de son adjoint. Ce quene manquera pas de rappeler l’opposition et
Monsieur Aliot de dire à Monsieur Amiel le fait qu’il est appartenu à l’opposition de gauche avant de se rallier à Monsieur Pujol en préci- sant que dans les objectifs de cette politique :”à aucun moment on ne parle de France, de la république, ni de laïcité”. Faisant référence au dernier mois qu’on vécu la France il clôture ce débat :” Les résultats ont les connaît. On les a vécu il y a peu. Je vous invite à la prudence”.
Au final la majorité soutient ce rapport et l’opposition vote contre.