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Le Maire de Canet en Roussillon se confie au Petit Journal

AP : Réaménagement de la zone du port, ou en est-on ?

B.D : Avant de démarrer les travaux, il fallait avoir le dossier financier bouclé. Cela devrait être fait rapidement. Avec les participations de la région, de la métropole et de la ville de Canet, les garanties apportées ont permis de débloquer les financement du Crédit Agricole et de la Banque populaire. Les travaux vont démarrer.

AP : Quelles activités dans ce réaménagement.

B.D : De la restauration avec plusieurs brasseries. Cela permettra, je l’espère, de trouver un nouvel emplacement pour « Jeanine a la mer » et libérer l’utilisation du domaine public en l’insérant dans la zone. Le projet majeur est le déménagement du Casino sur le site. Un nouvel espace beaucoup mieux adapté et moderne pour le casino. Il faut savoir que l’aquarium va accueillir une population beaucoup plus nombreuse qu’actuellement, sans communes mesures. Cela s’inscrit dans le plan de ville ou nous mettons tout en place pour améliorer la ville. Après le réaménagement de Canet Sud par exemple.

AP : La montée en gamme revient dans les propos des participants. Que manquet-il à Canet pour être aussi prisé que les destinations du Pays Basque pour faire le parallèle avec « Pays catalan » ?

B.D : Le pays Basque est difficilement comparable à nous. De par son histoire, et d’un tourisme international depuis la fin du XIXe siècle. Notre histoire est plus récente, car coincé entre la côte d’azur et la côte Atlantique. Notre lancement intervient avec le Général de Gaulle et sa volonté « de faire du Languedoc Roussillon, la Floride Française » et le lancement de la mission interministérielle. Il faut bien prendre en considération un schéma : les stations ne sont pas les mêmes. D’un côté Leucate et le Barcarès des stations estivales et de l’autres des stations comme Canet qui tendent a devenir des destinations touristiques. C’est l’objectif que nous développons. Cela s’appuie sur une population ré- sidente importante. Nous sommes à 50% de répartitions entre résidence principale et résidence secondaire, alors que d’autres sont à 10% de résidence principales. Ce n’est pas la même vie économique. Nous voulons des infrastructures permettant cette vie et dons l’activité a l’année.

AP : Rétrécissement de la période estivale, comment gérer les entrées et fin de saison ?

B.D : Les ailes de saison sont un éternel problème. Nous devons développer nos animations sur les ailes de saison et non pas sur le coeur. Nous voulons pondérer cela pour a la fois donner de l’attractivité a nos ailes de saison sans déshabiller le coeur et les touristes qui ne doivent pas du coup se retrouver désabusés.

AP : Les efforts de Canet vers la montée en gamme sont visibles. Y a-t-il un projet d’agglo pour entraîner toutes les stations dans les sillages.

B.D : Les offices du tourisme deviennent une office de la métropole. Cela devient une gestion de la communauté. Un établissement public intercommunal de tourisme qui va être compétent pour l’action touristique des 36 communes. En plus de cela, la région prend une place de plus en plus importante dans le domaine. Carole DELGA semble, avec son projet « littoral21 » qui satisfait bien évidement les maires des villes littoral, s’intéresser a aider à l’investissement, au renouveau des villes touristiques