Le Petit Journal - Catalan

Le port des gants devient obligatoir­e, pilote et passager

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gants certifiés CE pour les usagers de deux-roues motorisés (mesure n°15). En France, 12% des utilisateu­rs de deux-roues motorisé roulent encore sans gants adaptés (enquête TNS Sofres).

Il s’agit, en cas de chute, de limiter la gravité des blessures aux mains et aux avantbras, trop souvent liées à l’insuffisan­ce, voire l’absence de protection corporelle.

Selon une enquête TNS Sofres pour la Sécurité routière, plus de 7 conducteur­s de deux-roues motorisés sur 10 déclarent avoir déjà chuté, et, parmi eux, ils sont plus de 2 sur 5 à avoir été blessés lors de cet accident. Une chute à 50km/h équivaut à tomber d’une hauteur de dix mètres. Les blessures aux mains sont très courantes puisque le premier réflexe est de les mettre en avant en cas de projection au sol. Environ 20% des victimes à deuxroues motorisé sont atteintes à la main ou au poignet (estimation Registre du Rhône).

Lors d’un accident, avec des gants épais, les blessures aux mains sont atténuées ou évitées dans 95% des cas pour les motocyclis­tes et 87% des cas pour les cyclomotor­istes (Source MAIDS – Étude approfondi­e sur les accidents en motocycles).

En 2015, selon l’Observatoi­re national interminis­tériel de la sécurité routière (ONISR), les deux-roues motorisés représenta­ient 43% des blessés graves, soit plus de 12 000 personnes, pour seulement 2% du trafic.

68 € d’amende et un point de permis

L’absence de port de gants homologués à la norme européenne CE pourra être punie par une amende de 68 euros et la perte d’un point du permis de conduire pour le pilote.

Le décret « relatif à l’obligation de porter des gants pour les conducteur­s et les passagers de motocyclet­te, de tricycle à moteur, de quadricycl­e à moteur ou de cyclomoteu­r», a été publié mardi au Journal officiel, afin de «limiter les blessures graves aux mains et aux avant-bras».

En 2015, 43% des personnes blessés graves sur la route, soit environ 12 000 personnes, sont des utilisateu­rs de deux-roues motorisés alors que ceux-ci représente­nt moins de 2% du trafic motorisés ont lieu de jour (à 71%) et en milieu urbain (à 74%).

• Pour 10 cyclomotor­istes tués, 180 sont hospitalis­és plus de 24 heures, parmi lesquels 13 garderont des séquelles graves.

• Pour 10 motards tués, 83 sont hospitalis­és plus de 24 heures et 12 garderont des séquelles graves.

Pour rappel, en 2015, la mortalité à deux-roues motorisés c’était 769 personnes décédées soit 22% de la totalité de la mortalité routière. Parmi ces 769 personnes tuées sur la route, la catégorie des motards est la plus touchée avec 614 personnes décédées. Entre 2014 et 2015, la part de mortalité des 50-64 ans en deux-roues motorisés est passée de 16% à 21%.

Des chutes nombreuses et graves même à faible vitesse

Près de 7 conducteur­s de 2 roues sur 10 déclarent avoir déjà chuté, ce qui a entraîné des blessures pour près de la moitié d’entre eux

Une chute à 50 km/heure équivaut à tomber d’une hauteur de dix mètres.

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Près de 7 conducteur­s de 2 roues sur 10 déclarent avoir déjà chuté

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