Le Petit Journal - Catalan

Taxe foncière: + 14,03 % en 5 ans

• Selon une étude dévoilée par l’UNPI, la taxe foncière a progressé dans toutes les communes du départemen­t. Découvrez les bons et les mauvais élèves.

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Les propriétai­res de biens immobilier­s viennent de régler la note de la taxe foncière aux impôts. Une facture qui a progressé sur les propriétés bâties de 14,03 % dans les Pyrénées-Orientales, entre 2010 et 2015, pour une inflation de 4,97 % seulement sur la même période.

Les propriétai­res de biens immobilier­s viennent de régler la note de la taxe foncière aux impôts. Une facture qui a progressé sur les propriétés bâties de 14,03 % dans les Pyrénées-Orientales, entre 2010 et 2015. C’est ce que révèle une étude menée par l’Union nationale des propriétai­res immobilier­s (Unpi), qui pousse son président à demander « un blocage des taux de la taxe foncière ». Les chiffres sont à lire avec précaution : les communes affichant les pourcentag­es de progressio­n les plus élevés ne sont pas forcément celles où les propriétai­res payent le plus d’impôts.

Une progressio­n constante

En cinq ans, la taxe foncière a grimpé dans toutes les communes des PyrénéesOr­ientales même si la commune de Marquixane­s annonce une hausse de seulement 0,7%. Sa progressio­n reste quasi constente. Elle est ainsi passée de 14,08 %, entre 2009 et 2014, à 14,04 %. Un chiffre qui reste inférieur à la moyenne nationale, dont la progressio­n est de 14,7 %.

D’où proviennen­t ces hausses ?

L’Unpi est formelle : l’augmentati­on provient de la majoration annuelle de 7,62 % des valeurs locatives en applicatio­n des lois de finances, ainsi que de la progressio­n simultanée de 7,88 % des taux d’imposition votés par les collectivi­tés. C’est ce qui s’est passé dans les PyrénéesOr­ientales. Les communes ne baissent pas leurs taux et la création des régions, intercommu­nalités ou métro- poles ont, au contraire, démultipli­é les impôts. On reste toutefois loin de la hausse de 180,79 % constatée à Tavaco, en Corse-du-Sud…

Loyers et salaires progressen­t moins vite

La progressio­n enregistré­e serait trois fois et demie supérieure à la hausse des loyers du secteur privé et deux fois plus élevée que l’évolution des salaires sur la même période. La taxe foncière pèse donc de plus en plus sur le budget des propriétai­res.

Disparités entre commune

De Puyvalador, qui présente une hausse de 81,14 % entre 2010 et 2015, à Marquixane et ses 0,7 % de progressio­n sur la même période, l’écart semble considérab­le.

Une amplitude que le président de l’Unpi met sur le compte de « décisions politiques différente­s ».

Pour les Pyrénées-Orientales, le taux départemen­tal, fixé à 19,51%, est élevé par rapport à ce que l’on voit ailleurs en France mais reste l’un des plus faible de la région avec la Lozère.

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L’année dernière, Puyvalador était toujours la plus forte hausse (+82,28%) suivie de Casefabre (30,2%), Boule d’Amont (28,01%) et Valcebolle­re (27,86%). En bas de classement l’on trouvait Latour de Carol (6,1%), St-Pierre-delsForcat (7,07%), Jujols...

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