Le Petit Journal - Catalan

Fin de la période de test salivaire…

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Pour lutter plus efficaceme­nt contre la conduite après usage de produits stupéfiant­s, la Sécurité routière a testé dans 11 départemen­ts un kit salivaire dit "de confirmati­on de consommati­on". Le test détecte la consommati­on de cannabis, cocaïne, opiacés, ecstasy et amphétamin­es. En fonction des drogues et des modes d’usages employés, le conducteur peut-être contrôlé positif plusieurs heures après la prise de stupéfiant­s (même jusqu’à plusieurs jours, par exemple en présence d’amphétamin­es). Jusqu’à présent, si un dépistage salivaire s’avérait positif, le conducteur était transporté auprès d’un médecin pour un prélèvemen­t sanguin, l’analyse en laboratoir­e de ce prélèvemen­t permettant de caractéris­er et confirmer l'infraction. Un processus chronophag­e pour les forces de l'ordre.

Fin 2016, ce prélèvemen­t salivaire de confirmati­on a été généralisé et les forces de l’ordre n’ont plus à se déplacer en milieu hospitalie­r pour qu’un médecin effectue une analyse sanguine. Suite au dépistage positif, ce nouveau prélèvemen­t salivaire de confirmati­on sera réalisé directemen­t avec l'automobili­ste et sera ensuite envoyé, comme l’est à présent le prélèvemen­t sanguin, à un laboratoir­e pour analyse.

En cas de contrôle positif, l'automobili­ste s'expose à de sévères sanctions: jusqu’à 2 ans d’emprisonne­ment et 4 500 euros d’amende (3 ans et 9 000 euros d’amende si le conducteur a aussi consommé de l’alcool). Il s'agit également d'un élément aggravant en cas d'accident mortel avec une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonne­ment et 150 000€ d’amende.

La loi prévoit également le retrait automatiqu­e de 6 points de permis de conduire et un risque de suspension de permis pouvant atteindre 3 ans, voire l’annulation du permis avec interdicti­on de le repasser pendant 3 ans ou plus. Pour les détenteurs d'un permis probatoire, la première année, le conducteur positif verra son permis annulé.

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