Le Petit Journal - Catalan

Champions du monde face à des Anglais agressifs

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Comme en 2013, lors de l’édition précédente, il aura fallu attendre les derniers instants de la partie pour connaitre le vainqueur de ce duel épique...

Les Anglais avaient bien caché leur jeu, jusque-là dans cette Coupe du monde, à juste titre persuadés que même sans se livrer totalement ils atteindrai­ent la finale. Et au cours de celle-ci ils ont hissé leur niveau à celui qui avait fait d’eux des champions d’Europe, voici deux ans. Seule, donc, une équipe de France au sommet de ses possibilit­és était en droit de barrer la route au talentueux Jack Brown et à ses amis. Aussi les Bleus ont-ils livré un terrible bras de fer physique à leurs adversaire­s, sans manquer de faire apprécier une technique à la fois individuel­le et collective, pour au bout du compte ar- racher la victoire et signer en même temps un historique doublé. Comme en 2013, lors de l’édition précédente, il a donc fallu attendre les derniers instants de la partie pour connaitre le vainqueur de ce duel épique, la ferveur du nombreux public ayant pesé dans la balance de l’insoutenab­le suspense, auquel mis fin le local Nicolas Clausells, d’un ultime coup de patte de talent. C’est que du talent, il en aura fallu à ces Bleus ayant d’entrée de jeu trouvé à qui parler, et qui auraient atteint la mi-temps avec un débours peut-être fatal de six longueurs, sans le perçant de Dany Denuwelaer­e, obtenant au dernier moment l’égalisatio­n. Le ton montait encore à la reprise, le Catalan de Leeds, Sébastien Bechara, barrant sou- vent la route à ses compatriot­es via une défense d’airain. Mais on connait la suite, et, beau joueur, celui qui évolue en championna­t de France sous le maillot des Dragons Catalans, estimait «méritée» la victoire de la France, laquelle «avait su exploiter au mieux nos petites erreurs commises sur la fin». En face, son ami Cyril Torres parlait d’un «état d’esprit remarquabl­e», pour expliquer un succès plus tardif que ne l’avait imaginé le capitaine de ces « guerriers d’exception». Des joueurs bleus unis comme les roues de leurs fauteuils de gloire, «avec un banc ayant fait, à l’arrivée, la différence», soulignait l’heureux entraîneur, Sylvain Crismanovi­ch.

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 ??  ?? Un bonheur mérité et qui fait plaisir à voir
Un bonheur mérité et qui fait plaisir à voir
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La joie peut éclater sans retenue après l’exploit

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