Fumer du cannabis n’est pas sans conséquence
Le cerveau des adolescents est en développement jusqu’à 25 ans
Le cannabis est la drogue la plus consommée du pays. La région Occitanie présente une surreprésentation de consommateurs de cannabis avec près de 17% de fumeurs réguliers (au moins 10 usages dans le mois), chez les filles on descent à 9% mais celà reste 3 points audessus de la moyenne nationale. La moitié des élèves de 15 et 16 ans auraient déjà fumé du cannabis, apprendon.
En matière de cannabis, toutes les informations se mélangent. Chacun choisit de croire ses propres croyances en fonction de son rapport à l’herbe.
Selon une étude américaine menée de concert par l’Université de Californie et la Duke University, plus une personne fume de cannabis, plus elle accroît ses chances de mal gagner sa vie et d’avoir des relations compliquées.
Ces deux université ont suivi des enfants depuis leur naissance jusqu’à leurs 38 ans, afin d’en venir à cette conclusion. Ceux qui fument du cannabis quatre jours ou plus par semaine pendant plusieurs années se retrouvent dans une classe sociale inférieure à celle de leurs parents.
Selon une autre étude néozélandaise rapporte que commencer à fumer du cannabis avant 18 ans contribue à une diminution du quotient intellectuel (Q.I.). Les jeunes qui en fument sur base régulière et depuis un bon moment auraient 8 points de moins que les autres lors de tests visant à estimer leur Q.I.
Pour être prise avec plus de sérieux, il faudrait que cette étude soit corroborée par d’autres tests. C’est une étude isolée sur la question cognitive, il est difficile d’en tirer des conclusions. Cependant il faut reconnaître que les substances psychotropes ont un impact sur le cerveau. Le cerveau est un organe qui est à maturation vers l’âge de 25 ans. Autrement dit, les drogues dures ou douces vont, en cas d’assuétude, renforcer le système de récompense limbique et également détruire des cellules nerveuses du lobe frontal.
Ainsi un impact de la marijuana sur la mémorisation a été prouvé, souvent consommée par les étudiants pour se détendre, sur- tout en période d’examens ou de stress.
En effet, diverses études démontrent qu’une consommation régulière de cannabis durant une période plus ou moins longue réduit les performances en matière de mémoire à court terme. Plus les consommateurs en fument (ou le font depuis plus de cinq ans), plus les effets dévastateurs sur la mémoire à court terme seraient importants. “La consommation de psychotropes avant 25 ans a un impact sur le cerveau, mais il ne faut pas crier au loup trop vite. Ce qui importe c’est l’usage de ces psychotropes, la manière dont ils sont consommés : à quelle fréquence, avec quelles substances ? Est-ce par pure récréation ?”, nous explique un spécialiste. “Il faut que les jeunes soient éclairés sur la question et leur consommation, informés des conséquences et fassent des choix en connaissance de cause et sachent qu’ils peuvent faire appel à quelqu’un en cas de besoin.”