Trouver un médecin : pas toujours facile
Lorsque l’on cherche à se faire soigner, mieux vaut habiter à Saint-Estèves que à Estagel. La première est en zone vigilence, là où le nombre de médecins généralistes et de spécialistes correspond grosso modo aux besoins de la population. Et la seconde en Zip, comme Zone d’intervention prioritaire. Le manque de médecins y est criant et ces secteurs ont donc droit à toutes les aides financières pour les inciter à s’installer chez eux. Et on peut ainsi completer la liste : Latour-de-France, Saint- Paul- de- Fenouillet, Arles-sur-tech, les Angles, Font-Romeu et Bourg-Madame.
Globalement, les PyrénéesOrientales ne manquent pas de médecins et spécialistes. Seulement, ils sont mal répartis.
Toute la partie Est du département est à peu près bien pourvue. Les choses se compliquent à l’Ouest, en zone montagneuse ou dans les Fenouillèdes. MOINS DE MÉDECINS PLUS D’AIDES Pour les Zip et les Zac, les zones d’intervention priori- taire et les zones d’action complémentaire, une palette d’aides à l’installation des professionnels de santé peut donc être mise en oeuvre.
Les première, les plus cri- tiques (4% de la population des Pyrénées-Orientales), ont droit à l’ensemble de ces aides qu’elles arrivent de l’ARS, de la préfecture et des collectivités locales, ou bien de l’Assurance-maladie. Il y en a un peu moins pour les Zac. Et pour le reste du territoire (la majeure partie de la population), ces zones plutôt bien pourvues, seulement deux types d’aides sont accessibles.
Une manière d’aider les secteurs, où la démographie médicale est tendue, à rattraper son retard. UN SEUL LEVIER
Si les aides financières suffisaient à inciter de jeunes généralistes à s’installer dans des zones rurales en mal de médecin, ça se saurait. L’ar- gent compte, bien sûr, mais pas seulement. Les médecins qui cherchent un point de chutent regardent également les équipements scolaires, les possibilités d’em- ploi pour leur conjoint, la vie associative ou les équipements commerciaux. Tout ce qui fait aussi leur vie de tous les jours. Et surtout, la possibilité de travailler au sein d’une maison de santé pluridisciplinaire, celles qui évitent les horaires de travail interminables.