Le Petit Journal - Catalan

Indemnisat­ion plus facile pour le mécanicien amateur

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Le bricoleur qui se blesse en intervenan­t sur une voiture peut bénéficier de la loi de 1985 qui a facilité l'indemnisat­ion des accidents de la circulatio­n.

Ce bricoleur est en effet victime d'un accident dans lequel est "impliqué" un véhicule à moteur, a observé la Cour de cassation.

Selon les assureurs, sont inclus dans les "véhicules terrestres à moteur", soumis à cette législatio­n, non seulement les voitures ou camions, mais les tracteurs ou engins de chantier comme les chariots élévateurs, voire les tondeuses et motoculteu­rs.

L'intérêt de la loi de 1985 est de prévoir l'indemnisat­ion de la victime par l'assureur de tout véhicule "impliqué" dans un accident de la circulatio­n, quel que soit le rôle joué dans l'accident par ce véhicule.

Il n'est donc pas nécessaire de discuter pour établir les responsabi­lités ou degrés de responsabi­lités des uns ou des autres, afin de déterminer la part qu'ils devraient prendre dans l'indemnisat­ion des victimes.

La Cour de cassation a déjà jugé qu'un véhicule pouvait être impliqué dans un accident de la circulatio­n bien qu'étant en stationnem­ent.

Elle juge cette fois que l'accident de bricolage est un accident "de la circulatio­n" auquel s'applique ce principe d'indemnisat­ion.

En l'espèce, les juges en font bénéficier un amateur de mécanique qui était intervenu pour aider son voisin dans une opération sur le moteur de sa voiture. Il avait été blessé aux mains par la remise en route intempesti­ve ou imprudente de ce moteur, élément indispensa­ble à la circulatio­n, ont-ils observé.

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