"Il faut se préparer au pire"
La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès PannierRunacher a estimé lundi qu'il fallait "se préparer au pire" concernant le Brexit, tout en estimant qu'un tel scénario ne signerait pas la fin de la "coopération" entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
"Il faut se préparer au pire, espérer le meilleur
bien sûr, mais se préparer au pire et on n'a plus que quinze jours pour le faire", a souligné la secrétaire d'Etat à l'issue d'une réunion d'information et d'échanges avec les entreprises organisée à Bercy.
"Les entreprises doivent se mobiliser: il ne faut pas qu'elles aient le sentiment que les négociations" en cours ouvrent la porte à un "scénario qui repousserait la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne", at-elle insisté.
Ces propos interviennent alors que la Commission européenne a annoncé lundi avoir terminé ses préparatifs en cas de divorce sans accord avec le Royaume-Uni le 12 avril prochain, une perspective jugée "de plus en plus vraisemblable".
Selon la secrétaire d'Etat, certains secteurs professionnels risquent en outre d'être confrontés à des problèmes spécifiques, à l'image du secteur pharmaceutique, où sont en jeu des autorisations qui ne sont pas "uniquement douanières, mais sanitaires".
Pour Agnès Pannier-Runacher, l'impact économique d'un divorce sans accord devrait cependant être "modéré à moyen terme" pour la France, du moins si nouvelles règles commerciales "équilibrées" sont trouvées.
En Angleterre,le Brexit inquiète plus le monde sportif que celui des affaires. la Premier League sera-t-elle toujours la Premier League, richissime et mondialisée ? Du foot à la F1, le sport anglais, qui a profité à plein de l'ouverture des frontières européennes, n'échappe pas aux inquiétudes.