Un ancien légionnaire témoigne
Conférence dédicaces
Dernièrement à la Maison des Arts, s’est déroulée une conférence dédicaces autour du livre « Un bon petit soldat » paru aux éditions Flammarion coécrit par Michaël Crépin et son épouse Mercédès, organisée par le comité local du Souvenir français. Son président Sébastien Letoret a remercié la municipalité pour l’organisation logistique de cet événement ; pour leur présence les élus, les membres de la délégation départementale, les adhérents de son association, les présidents et membres des associations patriotiques amies. Il a également relaté un épisode en tant que marsouin qui le hante encore. Le vice président du Souvenir français Jean-Pierre Auregan a aussi fait allusion à son passé militaire et annoncé sa fierté d’accueillir les deux auteurs. Michaël est devenu légionnaire pour être un type bien au sein d’un corps d’armée des plus exigeants et avoir la sensation d’appartenir à une famille soudée quoi qu’il arrive. Jusqu à l’irréparable, alors caporal chef en 2009 en Afghanistan, suite à une embuscade sanglante, Michaël ramasse, à mains nues, les corps déchiquetés de ses frères d’armes américains. Quelques semaines plus tard, la mort le frôle. Il ne sera plus jamais le même. C’est en 2016 seulement que le mal dont souffre Mickaël a été reconnu partiellement et du bout des lèvres par l’armée. Ce que l’on appelle le «stress post-traumatique» consécutif à des événements terribles qu’il a vécu Afghanistan, a encore beaucoup de mal à être admis par la Grande Muette. Mais les choses avancent. Lors de son intervention Mercédès n’a pas été tendre envers l’armée qui devrait davantage pendre en considération les blessures psychologiques subies par ses soldats. Pour Mickaël « Les militaires morflent et on n’en parle pas. Il faut prendre soin des militaires. C’est pour ça que je raconte ». Il souhaite que d’autres puissent parler à leur tour.