Olivier Amiel à Aimé Girald, coup d’envoi
Une photo qui fait couler beaucoup d’encre
Olivier Amiel a eu l’honneur jeudi dernier de pouvoir assister au coup d’envoi du premier match de la saison de l’Usap depuis la pelouse d’Aimé Giral. S’agissant du derby méditerranéen face à Béziers, j’étais accompagné de son maire Robert Ménard et de son épouse Emmanuelle Ménard députée, ainsi que du député Louis Aliot et du maire du Barcarès Alain Ferrand. C’est forcément le fait d’être aux côtés du maire de Béziers qui a suscité le plus de commentaires et parfois de critiques. Tout d’abord, c’était un réel honneur de pouvoir être sur le terrain pour ce premier match de la saison. En tant que fils et petit-fils d’Usapiste je remercie très chaleureusement le Président François Rivière pour cette attention. Ensuite, on le sait, je suis un élu très libre et j’en paie souvent le prix. C’est pourquoi j’ai envie de répondre à certains bienpensants que je ne regrette pas d’avoir été aux côtés du maire de Béziers pour le coup d’envoi de cette rencontre. On connaît mes convictions politiques et j’ai affirmé clairement mon refus pour les municipales de Perpignan d’alliance contre-nature avec le Rassemblement National. Mais je ne supporte plus cette « épidémie desupér ioritémor ale » (comme l’écrit Bret Easton Ellis) de notre époque qui conduit à une hystérie collective d’une petite élite qui dicte comment « bien penser ». Le maire de Béziers fait partie des personnes ainsi désignées comme « le mal absolu ». Même si je suis diamétralement opposé aux convictions politiques de Robert Ménard, je vais aller plus loin quitte à provoquer davantage ceux qui me reprochent d’être sur cette photographie en leur expliquant qu’avant le match j’ai même félicité l’édile bitterois pour le travail accompli dans sa ville et lui ai dit que nous devrions tous nous inspirer de sa réussite .