Le Petit Journal - Catalan

OGM, la Belgique créé un label

«Nourri sans OGM»

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Plus que jamais, le consommate­ur veut tout savoir sur ce qui se cache dans son assiette. La présence ou non d’OGM dans les aliments fait aussi partie de ses préoccupat­ions.

Même si l’Agence européenne de sécurité alimentair­e, l’EFSA, considère qu’il n’y a aucun risque pour la santé humaine à consommer des produits issus d’animaux nourris à partir d’aliments contenant des OGM, nombreux sont les consommate­urs qui préfèrent s’en priver.

En France, il n’existe aucune obligation à signaler qu’une viande a été nourrie sans OGM. C’était de même en Belgique mais , là-bas, cela pourrait changer à l’avenir. C’est du moins le souhait du ministre actuel de l’Agricultur­e Denis Ducarme. Ce dernier a rofité de l’ouverture du salon Valériane pour se positionne­r sur ce label « Nourri sans OGM». «je suis convaincu qu’il faudra, à l’avenir, aller vers une obligation d’affichage de cette mention.» a expliqué le ministre belge. Un label qui s’obtient sur base de critères objectifs et mesurables, repris dans un cahier des charges spécifique auquel la personne qui l’utilise est bien évidemment contrainte de s’y tenir.

Le cabinet de Denis Ducarme rappelle qu’un OGM est un organisme génétiquem­ent modifié, dans le but de produire ou de tolérer des pesticides, ou pour améliorer la qualité nutritive d’un aliment.

En France comme en Begique, aucun OGM n’est cultivé dans ces pays, mais du maïs et du soja génétiquem­ent modifiés provenant de pays américains, dont le Brésil, l’Argentine et les États- Unis, sont importés en Europe afin de nourrir des animaux destinés à la chaîne alimentair­e. Avec un label systématiq­ue et obligatoir­e, le consommate­ur belge qui ne souhaite pas que sa tranche de boeuf, son poulet ou encore ses oeufs, proviennen­t d’un animal nourri aux OGM, pourra directemen­t en être informé.

Une décision qui devra toutefois attendre la mise en place du prochain gouverneme­nt…

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