André Salvat un parcours de 45 ans au service de la France
A partir du 26 mai, c’est l’attaque, Rommel décide d’en finir. Mais la position tient à un contre dix, face aux Italiens et aux Allemands. Pendant le repli, le Bataillon du Pacifique est chargé de maintenir le passage, pour la sortie de vive force, dans la nuit du 10 au 11 juin. Après s’être assuré que ses Tahitiens avaient quitté la position. Libre, il débarque à Naples, participe aux combats de Garigliano et du Girofano, A San Giorgio le 16 mai 1944, jour de ses 24 ans, il est une fois de plus blessé par balle. Evacué et soigné en Italie, il rejoint ses Tahitiens sur la route de Rome.
Débarquement en Provence, où le lieutenant Salvat résiste à Hyères à six contre-attaques ennemies. Le 25 août, il est à nouveau blessé par balle à la prise de Toulon. Il ne rejoint son unité qu’en octobre en Alsace.
Alors que la 1ère DFL est sur le point de franchir le Rhin, elle reçoit l’ordre de rejoindre les Alpes pour réduire les fortes résistances allemandes, particulièrement dans l’Authion. Entrée en Italie, la DFL assiste à la capitulation de l’armée allemande d’Italie, ce qui met fin aux hostilités et se regroupe vers Nice et Menton.
Instructeur à l’école de Coëtquidan, il est successivement affecté au Maroc, au Sénégal, au Congo-Brazzaville et arrive à Saïgon en octobre 1953. A nouveau blessé à Ankhe (centre Annam), Le capitaine Salvat est fait prisonnier et subit la dure loi des camps vietminh.
En 1955 c’est avec le 1er bataillon du 24ème Régiment d’Infanterie Colonial qu’il débarque en Algérie et sert dans les secteurs de Constantine et de Biskra. Chef de Bataillon, il prend le commandement du 2ème bataillon du 9ème Régiment d’Infanterie Colonial en Kabylie. Après divers séjours au Moyen-Congo, au Gabon et à Brazzaville, il sert dans les Forces Françaises en Allemagne à Baden-Baden et à Berlin.