Hommage au Colonel André Salvat
Inauguration de la stèle qui portera son nom au square Bir Hakem
Il a consacré sa vie à son Pays, la France qu’il a servie et aimée par-dessus tout. Né le 16 mai 1920 à Prades, d’un père, grand mutilé de la première guerre et d’une mère qui tenait un petit commerce d’épicerie à Perpignan. A 13 ans, il rentre sur concours, comme enfant de troupe, à l’école militaire préparatoire de SaintHippolyte-du Fort. En 1938, le jour de ses 18 ans, il s’engage pour 5 ans, au Régiment d’infanterie coloniale du Maroc d’Aix en Provence. En juillet 1939, il est sergent au Liban au 24ème RIC. Où il apprend l’invasion de la France et la demande d’armistice. Le 27 juin 1940, les 130 hommes de la compagnie du capitaine Folliot, n’acceptent pas d’abandonner le combat, ils désertent et avec de faux ordres de mission, passent en Palestine et se mettent à disposition des Anglais. Ils n’avaient même pas entendu l’Appel du Général de Gaulle. Equipés, ils sont intégrés à la 7ème armée britannique et prennent part, contre les troupes italiennes, aux combats de Sidi-Barrani, Sollum, Bardia, Tobrouk et font de nombreux prisonniers. André Salvat y est blessé pour la première fois. Lors d’une inspection de ce premier embryon des Forces françaises libres, le 07 mars 1941, le sergent Salvat reçoit parmi les premiers, des mains du Général de Gaulle, la Croix de Compagnon de la Libération.
Il suit à Damas, les cours de l’école d’officiers des « Cadets de la France Libre », nommé aspirant, il prend le commandement d’une section du Bataillon du Pacifique qui vient de rejoindre les Forces Françaises Libres. C’est lors de la 2ème campagne de Lybie, qu’André participe, au siège et à la bataille de Bir Hakeim, du 18 février au 11 juin 1942. Après l’aménagement de la position par pose de champs de mines et creusement de trous individuels, c’est le temps des raids et des coups de mains de harcèlement sur l’ennemi.