Laa terre à bout de souffle
Les experts climat du GIEC ont publié un rapport sur les mers et les surfaces gelées, menacées par le réchauffement de l’atmosphère.
Le scénario optimiste, qui limite l’augmentation de la température moyenne à 1,5 °C, par rapport à l’ère pré-industrielle, n’aura pas les mêmes effets sur la Grande Barrière de Corail qu’un insupportable 7 °C.
Le premier est possible si les sociétés humaines arrivent à juguler leurs émissions polluantespolluantes ene 2050 ; le second nous atteend si les pays continuent sur leur trajectoire actuellee.
Un dérèglement climatique plus fort pouurrait être la pression de tropp pour les océans. Ils sont déjàd soumis à des polluttions de toutes natures coomme le plastique, les fuittes d’hydrocarbures, les engrais lessivés par les pluuies. Les banquises sont menacées. L’Arctique se rééchauffe beaucoup plus vitte que le reste du globe ett le pôle Nord pourrait coonnaître des étés sans glaace. Nos glaciers moyens d’Europed continentale risquuent aussi de disparaître ded façon permanente d’ici à 2100.
Or les Océans, quui recouvrent 70 % de nootre planète, jouent un rôle clé dans le climat : daavantage que nos forêts, less océans sont une formidable pompe à carbone.
Non seulement ils captent le CO2 mais ills nous le restituent sous forme d’oxygène, grâce à la photosynthèse du plancton.
Un océan trop chaudc ne pourra plus jouerr ce rôle, essentiel, d’échanngeur de gaz.
Le Rhin et le Rhôône, deux grands fleuves abreuvésa par la glace des Alpes, pourraient ne pluus réussir à refroidir les centrales nucléaires installées sur leurs berges. Le pergéliisol (permafrost en angllais) inquiète aussi les scientiscientifiques.
En dégelant, cess sols du Grand Nord sibériien et canadien libèrent du méthane, un gaz à effet de serre (GES) qui rééchauffe encore davantagee l’atmosphère que le Co22.
Ce sont autant de Ges supplémentaires que les océans devront abbsorber…
LaLa fonte inélucttable des banquises, cumullée au réchauffement dess océans qui « dilate » les eaux,e fera augmenter le nivveau des mers : entre 43 cmm et 84 cm d’ici à la fin du sièccle, selon les différents scénnarios de réchauffement. VoilàV qui pourrait contraincontraindrendre 280 millions de personnes à l’exil. Les habitants des zones côtières sont déjàafffectés par le 1,1 °C de réchauffement actuel : le poisson nourricier migre vers le Nord ; les mangroves, lieu des naissances, disparaissent ; les eaux salées s’infiltrent dans les terres les plus basses.