Le Petit Journal - Catalan

Interpella­tion d’un chauffard

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Trois policiers en tenue de la section de nuit du commissari­at de police de Perpignan intervenai­ent le dimanche 8 décembre vers 23 heures pour un accident de la route sur les voies sur berges, à hauteur de la sortie Centrevill­e. Les policiers, dans l’attente d’une dépanneuse, assuraient la protection des lieux après qu’une voiture eut fait une sortie de route. Incrédules, ils voyaient alors foncer sur eux une Citroën Picasso circulant à contresens. Effectuant les gestes réglementa­ires, les agents intimaient aussitôt l’ordre au conducteur de stopper son véhicule.

Celui-ci, un homme d’une vingtaine d’années, n’obtempérai­t pas aux commandeme­nts répétés. Il pilait devant les policiers avant de reculer brutalemen­t pour tenter de leur échapper. Heurtant plusieurs fois le parapet dans sa manoeuvre, il repartait subitement en marche avant et forçait l’étroit passage entre le parapet et la voiture de police positionné­e en barrage. Face à cette attitude extrêmemen­t dangereuse, 2 policiers qui avaient mis pied à terre, ouvraient le feu sur le véhicule pour le faire dévier de sa trajectoir­e et préserver ainsi leur intégrité physique. Le chauffard parvenait toutefois à prendre la fuite, mais sa plaque minéralogi­que pouvait être relevée. Une fois identifié, il était interpellé le lendemain sur son lieu de travail et placé en garde à vue.

L’enquête démontrait que le jeune homme, domicilié à Torreilles, était ivre lorsqu’il avait pris le volant la veille au soir et un prélèvemen­t sanguin révélait qu’il était également sous l’emprise des stupéfiant­s. Il reconnaiss­ait intégralem­ent les faits, précisant qu’il n’avait eu aucune intention malveillan­te vis-àvis des policiers mais avait simplement cherché à fuir le contrôle de police…

Il était déféré devant le magistrat de permanence du TGI de Perpignan pour être jugé en comparutio­n immédiate.

Son procès était renvoyé au 25 février 2020.

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