SANOFI enfin mis en examen pour la Dépakine
Le laboratoire SANOFI est enfin mis en examen dans la procédure pénale initiée par l’APESAC et les familles de victimes. “Je suis extrêmement satisfaite de voir la procédure pénale que j’avais initiée en 2016 franchir une étape importante. SANOFI va devoir s’expliquer pour les dizaines de milliers de victimes empoisonnées, dont plus d’une centaine sont mortes. Tout le monde connaissait la toxicité de la Dépakine chez la femme enceinte.
Je rappelle qu’aux termes de l’article L. 1142-24-12. :« Les malformations congénitales sont présumées imputables à un manque d’information de la mère sur les effets indésirables du valproate de sodium ou de l’un de ses dérivés lorsqu’il a été prescrit à compter du 1er janvier 1982. Les troubles du développement comportemental et cognitif sont présumés imputables à un manque d’information de la mère sur les effets indésirables du valproate de sodium ou de l’un de ses dérivés lorsqu’il a été prescrit à compter du 1er janvier 1984. »
SANOFI refuse d’indemniser ses victimes malgré sa condamnation au civil ainsi que dans les dossiers présentés à l’ONIAM. La responsabilité des différents acteurs ne dédouane en rien SANOFI de sa responsabilité de producteur. Avec l’aide de mes avocats du cabinet Dante, je suis prête à apporter au juge les éléments de preuve démontrant la responsabilité pleine et entière du laboratoire face à la défectuosité de son produit, et la tromperie dont ont été victimes des dizaines de milliers de mères.
Vous pouvez compter sur ma détermination pour défendre nos enfants.”