Les grands axes de son programme
Pouvez-vous nous présenter votre programme ?
Les Perpignanais ne veulent plus revivre 2014 : le choix entre un mode de gouvernance daté, précipitant la ville dans son déclin, ou l’incompétence et l’extrémisme.
Il est urgent de changer de mode de fonctionnement ?
Libre de toute pression partisane, j’entends consulter les habitants, en finir avec le clientélisme et les passedroits, imposer aux élus un code de bonne conduite. Perpignan doit être solidaire et fraternelle : un bilan social sera réalisé en début de mandat et des mesures fortes seront prises (pauvreté, logement insalubre, soutien aux associations, accessibilité aux personnes handicapées…). Certains quartiers doivent être revalorisés, en décentralisant les services et les animations, en rééquilibrant les dotations. Enfin, la santé sera une priorité, en défendant avec force notre hôpital public, et en soutenant la médecine de ville (par quartiers).
Il faut changer d’environnement ?
Perpignan est une ville sale, ce qui affecte le cadre de vie et l’attrait touristique. Est-il concevable qu’une ville de 120.000 habitants ne soit pas dotée de toilettes publiques ?Que la récurrence des tournées de ramassage d’ordures diffère selon les quartiers ? La sécurité et la restauration de l’autorité républicaine sera aussi une priorité, en concertation avec le Procureur et le Préfet. Il faut redéployer la police municipale, avec des rondes nocturnes et une présence accrue devant les établissements scolaires. Perpignan doit devenir une cité verte :mettre un terme au tout minéral et revégétaliser, promouvoir transports en commun gratuits et pistes cyclables, et encourager valorisation des déchets et économies d’énergies. Il faut enfin redynamiser notre ville, par une fiscalité plus attractive, engager un véritable lobbying,en développant les projets transfrontaliers, et en soutenant l’université et la recherche.
Le commerce de proximité sera protégé de la grande distribution, ne sera pas pénalisé par un coût de stationnement prohibitif, et Perpignan aura enfin un marché digne de ce nom.
Il faut changer de perspective ?
Enseignante, j’ai un attachement viscéral à l’école publique, qui doit être davantage soutenue (installations, périscolaire, qualité de la restauration collective, soutien aux familles par la gratuité des fournitures…). Le sport doit être mieux promu, quel que soit son niveau de pratique, et le soutien aux associations accru, mais conditionné à leur implication dans la vie citoyenne. Enfin, opposer le sport amateur et haut niveau est un non-sens. Les équipes professionnelles, qui participent au rayonnement de la ville, doivent bien sûr être accompagnées.
Perpignan doit aussi devenir une grande ville culturelle, sachant à la fois concilier création, soutien aux artistes, et valorisation de son extraordinaire culture et de ses singularités, en étroite collaboration avec Gérone et Barcelone.