«La sécurité réelle sera le fond de mon action !»
Interview de Clotilde RIPOULL, candidate sans étiquette
Quels serait vos actions pour un retour de la sécurité ?
Nous voulons restaurer l’autorité républicaine à Perpignan. Mon engagement est d’avoir une égalité de sécurité dans tous les quartiers, pour tous. Après notre élection, je prévois que 12 mois seront nécessaires pour installer notre action et remettre à niveau la sécurité.
Vous pouvez nous détailler vos propositions ?
Ces actions ont été travaillées avec 2 experts, un ancien de la Police Nationale, Aïssa Sbaa et Jérôme Pasinetti, un spécialiste des questions de sécurité et de défense. Ainsi, nous visons les enjeux de sécurité de proximité. Il faut remettre la sécurité au coeur des quartiers qui ont chacun leurs problèmes particuliers. Nous établirons donc un « diagnostic » de chaque quartier avec les acteurs concernés (associations, police nationale, justice …).
La police municipale doit être plus présente ?
Avec nous, elle fonctionnera 24h/24. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Pourquoi expliquer que nous sommes la ville avec les effectifs de police municipale les plus importants, et ne pas la laisser agir en permanence ? Avec nous, elle interviendra toujours.
Vous vous préoccupez aussi des écoles ?
La sécurité des entrées et sorties de tout nos enfants, devant toutes les écoles, doit être assurée au quotidien. Il y aura donc une présence d’agents municipaux formés devant les établissements à ces moments clefs.
Pourquoi dites-vous que l’insécurité est le fonds de commerce d’un candidat ?
A part Louis Aliot, aucun autre des candidats n’a intérêt ou envie de voir grandir l’insécurité à Perpignan. En revanche, les fusillades, les incidents, c’est malheureusement le fonds de commerce du candidat RN. Il se dit que chaque problème fait monter sa côte. En public, il dénonce ces événements; en coulisse, il se frotte les mains.
Mais peut-on lui reprocher ces incidents ?
Je lui reproche d’être député de la Nation depuis 2,5 ans et de n’être JAMAIS INTERVENU à l’Assemblée sur ces enjeux cruciaux. Il aurait pu interpeller le Ministre de l’Intérieur sur la faiblesse des moyens attribués à Perpignan, lors des questions au gouvernement. Il ne l’a pas fait. Un mauvais député ne fera jamais un bon maire.
Vous pensez pouvoir faire mieux ?
J’ai la volonté d’agir quand l’intérêt de notre ville et de ses habitants est en jeu. En 2013, le maire refusait d’augmenter les effectifs de la police municipale ? J’ai porté le fer en conseil municipal, avec succès. Les grandes surfaces, personne ne pouvait les arrêter ? Je l’ai fait avec plusieurs commerçants. Dernièrement, l’hélicoptère de l’Hôpital devait être supprimé ? J’ai fait geler la décision en alertant les médias et le Ministère. En étant à la mairie, nos actions seront amplifiées et déterminantes. Quand il s’agit de Perpignan, je ne lâche rien.
Sa permanence est au 34 avenue de Gaulle (de la gare) où vous trouverez le détail de son programme...
Son prochain meeting aura lieu le jeudi 13 février à 19h à la salle des Libertés au 3 rue Bartissol (voir photo).