Point de situation de la RN 116
Premières étapes de sécurisation
Le 2 février en soirée, une déformation progressive de la chaussée est observée sur la voie montante à la fin du créneau de dépassement du Pallat, déformation à progression très rapide, qui atteint des proportions catastrophiques en moins de deux jours. Pour préserver la sécurité, la route est fermée à toute circulation, y compris piétonne, dès le 3 février. Le mouvement de terrain, mobilise quelque 500 000 m3. Il en résulte des désordres d’une ampleur exceptionnelle : une instabilité d’ensemble du versant avec fractures ouvertes, des instabilités locales de blocs rocheux entre le canal et le talus amont de la RN, une instabilité des talus immédiatement en amont de la RN, une déstabilisation totale du corps de la chaussée qui s’est soulevé localement de près de 1 mètre sur une longueur d’environ 100 mètres, une déstabilisation totale des murs de soutènement aval de la route nationale, entre le pont franchissant le talweg et l’extrémité du phénomène. Concrètement, ces phénomènes provoquent des risques de chute de blocs rocheux ou de glissement de terrain provenant des horizons supérieurs (aval du canal de Canaveille), et des risques d’éboulement du talus sur la route nationale, entraînant potentiellement la destruction totale des ouvrages par glissement massif de l’ensemble Les travaux de retour à la normale se dérouleront en plusieurs étapes : la sécurisation de la zone, le rétablissement de la circulation avec une solution provisoire, puis la réalisation d’une stabilisation pérenne à long terme. Les mouvements de terrains se sont poursuivis jusqu’en milieu de semaine, et la première étape de sécurisation de la zone (purge et colmatage des fissures), a pu débuter le jeudi 20 février, après réalisation de tous les travaux et investigations préalables.