Le Petit Journal - Catalan

Guide pratique de l’entreprise individuel­le

- Source : le coin des entreprene­urs

L’entreprise appelée exercice individuel­le, en nom propre, également est la forme par juridique les créateurs la plus d’entrereten­ue souvent prises leur activité, qui envisagent notamment d’exercer grâce seuls aux options micro-entreprise, possibles le pour statut le régime autoentrep­reneur ou l’EIRL. Présentati­on duelle de l’entreprise indivi

L’exercice également en appelé entreprise exercice individuel­le, en nom propre, une activité consiste profession­nelle à mettre en place sans créer l’exploitant. une entité L’entreprise juridique est distincte confon- de due l’entreprene­ur. avec le patrimoine personnel de Une personne physique ne peut créer qu’une seule entreprise individuel­le. La création ne nécessite pas de capital social et il n’y a pas de statuts à rédiger, étant donné qu’aucune personne morale n’est créée. La responsabi­lité de l’exploitant envers ses créanciers profession­nels est en principe totale et indéfinie. Comme nous le verrons un peu plus loin, il existe toutefois deux moyens de la limiter. L’entreprene­ur individuel apporte librement des fonds pour son activité et peut à tout moment piocher dans la trésorerie de l’entreprise car son patrimoine privé est confondu avec son patrimoine profession­nel. Il n’y a pas de notion de rémunérati­on en entreprise individuel­le, les sommes perçues par l’exploitant individuel constituen­t de simples retraits. L’imposition fiscale et sociale est uniquement basée sur le bénéfice réalisé. Concernant le l’ ex fonctionne­ment, ploitant dispose des pleins pouvoirs et peut prendre toutes les décisions sans formalisme particulie­r (sauf celles nécessitan­t un dépôt au greffe et éventuelle­ment une publicité). Un des avantages majeurs de l’entreprise individuel­le réside laposdans sibilité de bénéficier de deux tifs ultra- simplifiés: le régime micro dispo si-entreprise et le statut auto- entrepre-neur, et de pouvoir pour l’EIRL. Les options possibles : EIRL, autoopter entreprene­ur, micro

L’option pour l’EIRL

En cas d’option pour l’EIRL, plusieurs changement­s intervienn­ent avec notamment : La responsabi­lité qui n’est plus indéfinie mais limitée au montant du patrimoine affecté,

L’option possible pour imposiune tion à l’impôt sur les sociétés, ce qui permet d’avoir une imposition des bénéfices sur l’entreprise et de rétablir le schéma de revenu suivant : rémunérati­on et dividendes.

Une déclaratio­n d’affectatio­n et un formulaire CFE pour P exercer EIRL sont cette à déposer option. Un au compte spécifique­ment bancaire pour doit l’EIRL. être ouvert prise pour le régime micro-entreL’option

Le un régime dispositif micro-entreprise fiscal ultra-simplifié constitue à desentrepr­eneur s in divi destinatio­n duels et des gérants associés uniques d’EURL dont le montant hors des recettes annuellesn’ excè taxes de pas certains seuils au régime micro est dis L’ exploitant pensé d’établir des comptes annuels, tenir une comptabili­té com merci a de le et de produire une déclaratio­n de résultats. La comptabili­té se limite à la tenue livre des recettes,avec jus ti fi c ad’ un tifs à l’appui, ainsi qu’un registre des achats pour les activités de négoce et de fourniture de logement, avec justificat­ifs à l’appui également. bénéfice imposable à l’IR estévaLe lué forfaitair­ement par rapport aux recettes, et il est possible, sous conditions, d’opter pour le versement libératoir­e d’IR. Pour leurs cotisation­s sociales, les micro-entreprene­urs relèvent automatiqu­ement du régime micro-social simplifié. responsabi­lité en entreprise in div iL a duelle

La responsabi­lité de l’entreprene­ur envers sescréanci­ers pro individuel fessionnel­s est totale et indéfinie, ses personnels sont donc saisisbien­s sables en cas de difficulté­s. deux méthodes permetTout­efois, tent de se sécuriser : la déclaratio­n d’ insaisissa­bilité et l’ option pour l’EIRL. La déclaratio­n d’ insaisissa­bilité pour les biens immobilier­s autres que la résidence principale

Malgré la responsabi­lité indéfinie, individuel peut pro té l’entreprene­ur ger ses biens fonciers bâtis ou non qui ne sont pas à usageprofe­sbâtis des poursuites de sescréansi­onnel ciers profession­nels en effectuant une déclaratio­n d’ insaisissa­bilité devant notaire. Nous rappelons que la résidence est protégée par une in s ai principale sissabilit­é applicable de plein droit depuis la 7 août 2015. La responsabi­lité limitée grâce à l’EIRL

Ensuite, l’entreprene­ur individuel peut opter pour l’EIRL afin de limiter responsabi­lité au patrimoine affec sa En effet, seuls les biens profesté. sionnels affectés à l’EIRL pourront saisis parles créanciers prof es être sionnels. Attention : en cas de confusion de patrimoine, l’entreprene­ur qui exerce en EIRL risque de ne pas pouvoir se prévaloir de la responsabi­lité limitée. C’est par exemple le cas lorsque l’on n’ouvre pas de compte bancaire dédié à l’entreprise. La création d’une entreprise individuel­le création d’une entreprise indiviLa duelle est très simple, il n’est pas nécessaire de produire des statuts, il a pas d’annonce légale à effecn’y tuer ni de capital social à constituer. Un formulaire P0 doit être complété il convient d’y joindre lesjustifi­caet tifs nécessaire­s. formalités spécifique­s sontpréDes vues en cas d’option pour le statut d’auto-entreprene­ur ou pour l’EIRL. Le capital social des sociétés capital social est un élémentobl­iLe gatoire pour toutes les sociétés. Il est constitué d’apports en numéraire d’apports en nature. Le monet/ou tant du capital social d’une société doit obligatoir­ement figurer dans les statuts. Le capital social est divisé en (actions ou parts sociales suititres vant la forme juridique de la société) répartis entre les associés et les actionnair­es. Le capital social initial d’une société n’est pas intangible, il peut ensuite être modifié par voie d’augmentati­on ou de réduction de capital. Définition du capital social

Le capital social d’une entreprise est égal au montant total des apports de biens et d’argent dont les associés ou actionnair­es en transfèren­t la à la sociétéenc­ontre par jouissance tie de droits sociaux (parts sociales ou actions en fonction de la forme juridique de l’entreprise). La compositio­n du capital social Le capital social d’une société peut composé de deux types d’apêtre ports : Les apports en numéraire et les apports en nature. apports en industrie, quicorresL­es pondent à la mise à dispositio­n d’un par une personne àl’ensavoir-faire ne concourent pas à la fortrepris­e, du capital. Aucun titre reprématio­n du capital social n’est attrisenta­tif en contrepart­ie et ce typed’apbué port n’est pas autorisé dans toutes les forme des sociétés : les apports en industrie sont interdits dans les SA. Les apports en numéraire apports en numéraire corresponL es dent aux apports d’argent effectués par les associés ou actionnair­es au capital de l’ entrep ridirectem­ent se. En contrepart­ie, ils recevront des sociales ou des actions quiperpart­s mettent notamment d’obtenir des droits de vote en assemblée et des dans les bénéfices de l’entredroit­s prise. Il ne faut pas confondre les apports en numéraire avec les apports en compte courant d’associé, qui ne permettent pas d’obtenir de titres en contrepart­ie. Les apports en nature

Les associés ou actionnair­es peuvent également apporter des biens à la société : il s’agit des apports en nature. Ils peuvent être des biens corporels (comme des immeubles, des machines ou du matériel) ou des biens incorporel­s (un fonds de commerce, des titres d’une entreautre prise ou un brevet). Dans certains cas, les apports en nature devront faire l’objet évad’une luation par un commissair­e aux apports. Le capital social minimum par type de sociétés

Pour constituer une société, les associés ou actionnair­es fondateurs ne sont pas tenus de prévoir un capital social minimum sauf dans les sociétés anonymes : Pour les sociétés anonymes (SA), un capital minimum de 37000 euros doit être réuni ;

Pour les SARL, SAS, SNC et sociétés civiles, aucun capital minimum n’est obligatoir­e. Le capital social fixe et le capital social variable

Dans la plupart des sociétés, à l’exception des sociétés anonymes, le capital social peut être fixe ou variable. Un capital social fixe est un capital dont le montant ne peut varier que par voie d’augmentati­on ou de réduction décidée par l’assemblée des associés. Une modificati­on des statuts est donc nécessaire. Un capital social variable est un capital dont le montant peut varier dans certaines limites (capital minimum et capital maximum) sans modificati­on des statuts. Le capital minimum ne doit pas être inférieur à ducapi10% tal souscrit initialeme­nt. Aucune limite n’est prévue pour le capital maximum.

Le montant du capital social

Les associés ou actionnair­es fixent librement le montant du capital social de leur société. Il n’y a que dans les sociétés anonymes que la loi prévoit un montant minimum obligatoir­e pour le capital social (37 000 euros). L’augmentati­on et la réduction du capital social

Le montant du capital social fixé initialeme­nt n’est pas définitif, il peut évoluer à la hausse, par voie d’augmentati­on de capital social, ou à la baisse, par voie de réduction de capital social. Les opérations entraînant une augmentati­on ou une diminution du montant du capital social nécessiten­t, sauf exception, une décision extraordin­aire des associés étant donné que cela occasionne une modificati­on statutaire

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