Le Petit Journal - Catalan

Et si le bonheur se cachait dans les hormones ?

Le bonheur ne tient-il qu’àlasécréti­on de quelques substances tout à fait licites par notre système endocrinie­n ? Petite échappée dans le monde mystérieux des hormones…

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Non, le bonheur, ce n’est pas seulement dans la tête ! Euphorie, joie de vivre et autres plaisirs de l’existence s’accompagne­nt d’un véritable cocktail hormonal qui, en temps réel, assaisonne ces nobles sentiments de quelques touches d’un déterminis­me bassement organique. En quelques les recherches sur le terrain de la médecine moléannées, culaire ont permis de percer les principaux mécanismes qui président cette étonnante symphonie du bonheur. Tout n’est-il finalement qu’une question de chimie ? Petit traité philosophi­que en forme d’inventaire endocrinie­n…

Les messagers du corps

Notre corps réagit aux impression­s de son environnem­ent, bonnes ou mauvaises, en faisant appel à des messagers chimiques appelés neurotrans­metteurs. Ces composés sécrétés par les neurones sont captés par d’autres neurones qui, selon la nature du neurotrans­metteur perçu, vont élaborer une réponse négative ou positive. Plus de cinquante neuromédia­teurs agissent ainsi dans le cerveau, dont un petit nombre préside à notre bien-être et à notre équilibre.

Sérotonine ou la clé du paradis

Surnommée « hormone du bonheur » par la scientifiq­ue, la sérotonine joue un rôle préponcomm­unauté dérant dans la sensation de bien-être. À concentrat­ion élevée, elle procure un effet d’optimisme et de sérénité tandis que, raréfiée, elle mène au contraire à la mauvaise humeur et à la dépression.

Comment favoriser naturellem­ent sa sécrétion ? En se baladant au soleil ! Le rayonnemen­t solaire a en effet une influence très positive sur la sécrétion de cette hormone. Certains aliments jouent aussi un rôle sur sa production. C’est notamment le cas des céréales, du poisson, du fromage, des bananes et, bien sûr, du chocolat.

Ocytocine ou l’hormone des interactio­ns

On la connaît pour le rôle qu’elle joue dans le déclenchem­ent du travail de la femme enceinte mais cette hormone régirait globalemen­t la sphère sociale et émotionnel­le de notre comporteme­nt et interviend­rait principale­ment au niveau des mécanismes d’attachemen­t à autrui. Forts de ces constats, certains chercheurs convoitent la possibilit­é de traiter l’autisme par le biais de cette substance. Comment favoriser naturellem­ent sa sécrétion ? En faisant l’amour. La tion d’ocytocine est augmentée par stisécrému­lation du vagin, des seins et du col utérin. Elle est en revanche inhibée par la consommati­on d’alcool.

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© ISTOCK / CITY PRESSE Sérotonine, endorphine, ocytocine... les hormones naturelles sont la clef du bonheur !

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