Le Petit Journal - Catalan

Un millésime précoce et prometteur pour le Bordelais

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Les vendanges ont commencé mardi pour les blancs, au Château de Rouillac, dans le Bordelais. La coupe des grappes de sauvignon gris se fait avec du gel hydroalcoo­lique et un si lesvendanm­asque, geurs se croisent entre les rangées. Comme ailleurs dans le lesvenBord­elais, danges ont « 10 à 15 jours d'avance », constate rent Cisneros, propriétai­re du domaine.

Les conditions giques sont excellente­s : il a fait chaud, il y a eu de la pluie. Les taprofessi­onnels blent a priori sur une très bonne qualité. Mais tant que ça n'est pas dans les cuves, ils préfèrent rester mesurés.

Le Bordelais a eu leillement suffisant pour masser des raisins mûrs. Aux viticulteu­rs de ser pour vendanger au moment du pic aromatique et gustatif. Les années chaudes, il ne faut pas traî- ner si on veut faire ces vignons vifs, aromatique­s, rafraîchis­sants et chés par l'appellatio­n.

Du côté de l'appellatio­n Graves, les vendanges ont débuté jeudi avec les gnons gris. Là aussi des conditions optimales lors de la floraison, avec du soleil, du vent et pas une goutte de pluie. Sans compter que les vignes ont été relativeme­nt épargnées par le champignon du mildiou.

Pour les rouges, en septembre, il est encore trop tôt pour se prononcer. La cocité et la chaleur ne sont pas toujours garantes de qualité, avertit Antoine deville, oenologue laaux boratoires Oenoconsei­l. «

Souvent, les étés indiens font les grands millésimes à Bordeaux », reconnaît-il.

Pour 2020, « on se cherait plus des caractéris­tiques de 2011, où tout a commencé plus tôt : hiver très doux, floraison très rapide. C'est prometteur ».

« La desvenpréc­ocité danges n'est ni un atout, ni un handicap », abonde Axel Marchal, enseignant à titut des sciences de vigne et du vin de sité de Bordeaux. « Cette précocité a été présente la tout au long du cycle, la vigne a fleuri plus tôt, les baies ont commencé à se former plus tôt. Cette année, on pourra faire de très bons vins blancs mais l'effet terroir sera marqué » en fonction des sols, des différence­s de pluviométr­ie, etc.

Ce qui est sûr c'est qu'« aujourd'hui, l'état sanitaire des blancs est très bon ». Concernant les volumes, les vignerons ne s'attendent pas forcément à une année exceptionn­elle.

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