La grande illusion
Ligne à Grande Vitesse
L’association « Protection et maintien du cadre de vie » estime que : « Dans le contexte actuel on continue de nous promener avec les autoroutes ferroviaires, qui depuis des années n’arrivent pas à drainer le trafic malgré les subventions. Actuellement seuls 40 trains de marchandises circulent en Roussillon, dont 16 concernent la ligne Elne- Cerbère-Perpignan, alors que dans le même temps il passe 13 000 camions par jour sur l’autoroute A9 du Perthus, dont une troisième voie a été mise en service en mars 2020 et que l’évolution du trafic prévue dans le projet à l’horizon 2040 est de 6 trains pour démontrer que le tracé plaine du Roussillon est indispensable à l’évolution du ferroutage. Lors d’une interview sur France Bleu Roussillon, Yves Crozet économiste français et ex-administrateur de Réseau Ferroviaire Français à la question : « Est-ce qu’un raccordement digne de ce nom vers le port de Barcelone pourrait changer quelque chose ? Il a répondu : « Oui un petit peu ». Au vu des réalités et des prévisions actuelles de trafic, l’évolution de 15 % prévu dans le projet « Nouvelle concertation » soit 6 trains complémentaires représente le « Oui un petit peu » et que le ferroutage n’a nul besoin de ce tracé de contournement d’un coût de 500 à 600 millions d’euros ». C’est pourquoi l’association dit « Oui à la ligne LGV unique Béziers Perpignan Gare Centre et refuse le tracé Plaine du Roussillon qui enlève tous les intérêts de l’arrivée de TGV en Roussillon au risque de voir l’arrêt de la ligne internationale à Béziers. Ainsi Perpignan bénéficiera de l’évolution de l’ activité du TGV en Gare Centre et préservera son économie, son environnement pour 17 minutes de temps perdu et une économie de 3,665 milliards d’euros ».