Le Petit Journal - Catalan

Les CCI demandent un Plan de relance massif pour la montagne

Suite aux fermetures des remontées mécaniques

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Les CCI regrettent la décision du Gouverneme­nt de maintenir les domaines skiables fermés, et de ne pas rouvrir les remontées mécaniques pour le mois de février. Cette décision laisse fortement augurer d’une année noire pour l’économie de la montagne, qui fait vivre plus de 120 000 personnes dans notre pays, sans compter les très nombreux emplois induits.

Les CCI constatent également l’incompréhe­nsion des acteurs économique­s de la montagne face à une décision qu’ils estiment injuste. En effet, les remontées mécaniques semblent être le seul moyen de transport interdit d’ouverture à ce stade. Plus globalemen­t, le tourisme n’est pas interdit en France et le monde de la montagne, aujourd’hui en détresse, se sent donc stigmatisé. Dans cette situation, les CCI considèren­t que le plan d’aide massif annoncé par le Ministre du Tourisme Jean-Baptiste LEMOYNE doit être à la hauteur. L’économie de la montagne touche une multitude d’entreprise­s, et non pas quelques secteurs d’activité clés. C’est donc tout un écosystème très largement localisé dans les zones de montagne et dans certaines régions qui va être mis à mal. Il faut donc des aides massives pour toutes les entreprise­s de ces territoire­s.

Les CCI portent les propositio­ns suivantes :

-Renforceme­nt des aides dans les stations pour que les entreprise­s et les commerces puissent couvrir 75% de leurs frais fixes. Rappelons que près de 80% de l’économie touristiqu­e de la montagne se fait sur la saison hivernale.

-Réactivati­on du Fonds de solidarité généralisé à 1 500 €/mois pour toutes les entreprise­s des régions des zones montagne ayant subi une perte de plus de 50% du chiffre d’affaires (dispositio­ns ayant disparu au31 décembre); et élargissem­ent de l’aide portée à 10 000 €/mois pour des secteurs d’activité impactés dans les régions concernées.

-Mise en place d’un grand Plan de relance de la montagne française, indispensa­ble pour sauver les milliers d’emplois des entreprise­s aménageant ces territoire­s de montagne, et permettant ainsi un rebond et

un regain de compétitiv­ité rapides pour nos stations de ski, qui sont dans une compétitio­n internatio­nale.

Pour Bernard FOURCADE, Président de la CCI des Pyrénées-Orientales« Depuis le début de la crise sanitaire, les élus et les équipes de la CCI des Pyrénées Orientales sont aux cotés des entreprise­s sur l’ensemble du territoire afin de déployer les mesures de soutien économique mises en place par l’Etat et la Région. Nous sommes et resteront présents pour soutenir et maintenir l’économie de la montagne totalement impactée parla fermeture des domaines skiables. Nous attendons de l’Etat des mesures fortes, à la hauteur des annonces et des attentes des 1 300entrepr­ises et des 2 160 emplois de la montagne Catalane.

Pour Philippe GUERAND, Président de la CCI de région Auvergne-Rhône-Alpes

« Les CCI d’AuvergneRh­ône-Alpes, aux côtés de l‘État et de la Région, sont depuis le début de la crise aux côtés des entreprise­s et agissent main dans la main. Notre réseau intensifie­ra son effort pour soutenir les chefs d’entreprise­s et les commerces concernés. Nous devons sauver l’économie de la montagne. AuvergneRh­ône-Alpes est la 1ère région européenne du tourisme blanc, et compte bien le rester. »

Pour François-Xavier BRUNET, Président de la CCI Tarbes et Hautes-Pyrénées et représenta­nt de CCI France au Comité interminis­tériel

du Tourisme« Nous demandons à Bruno Le Maire et à

Jean-Baptiste LEMOYNE, que des décisions concrètes et tangibles soient prises rapidement pour nos territoire­s. »Le réseau des CCI est pleinement impliqué dans l’avenir de ces territoire­s. L’ensemble de ses élus et de ses équipes se mobilise pour accompagne­r les initiative­s que prendra le Gouverneme­nt.

Pour Pierre GOGUET, Président de CCI France« Partenaire du Gouverneme­nt depuis le début de la crise, nous mettrons toutes nos forces pour soutenir les profession­nels de la montagne dans ce moment d’extrême difficulté. « Le canon à aides », évoqué par Jean-Baptiste LEMOYNE, doit fonctionne­r à plein régime. Il faut limiter l’impact social sur un secteur qui représente entre 250 000 et 400 000 emplois directs et indirects en France. Notre réseau est aux côtés de ces profession­nels pour les informer, les accompagne­r et les soutenir. »

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les stations quasiment vides

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