Hommage aux victimes du nazisme et aux Justes de France
Cérémonie
Si la cérémonie en hommage aux victimes du racisme et de l’antisémitisme durant la période noire de l’occupation nazie et aux Justes de France fut brève, simple avec un public hélas clairsemé, elle ne manqua pas pour autant de solennité, de recueillement et d’émotion. Devant le monument aux Morts, Renaud Salamone
en charge du protocole rappela les origines de cette cérémonie remontant au décret du 3 février 1993 mais officialisée seulement par la loi du 27 février 2021 et programmée le 16 juillet ou le dimanche le plus proche. C’est donc la dernière née des journées nationales de la France qui s’ajoute à la longue liste existante. Elle a été célébrée en présence de Marie Duffaud 2ème adjointe, Karine Nerson 5è adjointe, Philippe Vila et Bruno Ripoll conseillers municipaux, des présidents et drapeaux des associations patriotiques, du directeur de la police municipale et de quelques anciens combattants. Mme Duffaud a relaté l’odyssée martyre et poignante de Marie Jelen, une petite polonaise de 10 ans, arrêtée au vel d’hiv avec sa mère, incarcérée à Pithiviers, déportée à Auschwitz, deux jours après cruellement séparée de sa mère, gazée comme les 4 115 enfants arrêtés par la police française, arrachés aux leurs, déportés, puis enlevés à la vie. Souvenir et hommage aussi aux milliers d’êtres humains raflés parce que juifs, tziganes, homosexuels ou n’entrant pas dans la norme nazie, ainsi qu’aux quelques dizaines de français « Les Justes » qui au péril de leur propre vie et sans rien demander à qui que ce soit ont lavé l’honneur en recueillant, cachant, protégeant, défendant des enfants, des familles, des isolés, les soustrayant ainsi au génocide. Après le Chant des Marais interprété par « Le Réveil Barcarésien », suivirent les dépôts de gerbes, la minute de silence, la Marseillaise et les remerciements d’usage sur fond du « Chant des partisans ».