Une opposition au pass sanitaire mais pas à la vaccination

Lundi 26 juillet Aurélien Pradié, député LR du Lot, réunissait la presse dans les locaux de sa permanence à Cahors, pour expliquer sa prise de position lors du vote sur le pass sanitaire.

D’entrée Aurélien Pradié précise que l’opposition au pass sanitaire ne signifie pas opposition à la vaccination : bien au contraire lui même vacciné, il appelle les citoyens à se faire vacciner sachant que la vaccination a sauvé bien des vies par le passé et en sauvera encore.

Par contre il émet les plus grandes réserves sur les mesures contraignantes prisent pendant la pandémie qui sont autant d’atteintes aux libertés fondamentales et qui risquent de perdurer.

Il souligne que le rôle du député est précisément de veiller en particuliers au respect des libertés publiques.

Pour lui la loi sur le pass sanitaire est inapplicable, pleine d’incohérences et ne fait qu’accentuer la fracture entre les français opposant les vaccinés aux non vaccinés, et qui de plus n’évitera peut être pas des mesures encore plus coercitives dans un avenir proche.

Par ailleurs il était opposé à un certain nombre de mesures figurants dans la loi telle que le contrôle policier auprès des malades, jugé inadmissible et heureusement rejeté par le Sénat au profit d’un contrôle effectué par la CPAM, ainsi qu’à certaines sanctions comme le licenciement dans certains cas ou la privation de salaire qu’il juge disproportionné pour l’un et contreproductive pour l’autre.

« La santé publique est une affaire de confiance, pas de contrainte » dit’ il, remarquant que cette confiance n’existe plus entre les français et le gouvernement plein de contradictions.

A une question posée sur la limite dans le temps de cette mesure, il répond que c’est la durée de l’état d’urgence, mais celui-ci étant prolongé tous les six mois…

Pour terminer il précise que l’obligation vaccinale ne peut être envisageable que s’il y a assez de doses ce qui aujourd’hui n’est pas le cas dans le Lot.