Salut l’artiste
Ce n’est qu’un au revoir et non un adieu mon ami !
Tu as décidé de changer de lieu pour créer et nous envoyer tes marines. Mais tu resteras à jamais dans nos coeurs.
Passionné de dessin, Rémi fait ses premières armes à l’âge de huit ans dans l’atelier de son grand-père – peintre amateur –, et commence à présenter ses toiles au public à partir de 1985. Rémi stoppera ses activités professionnelles, et ne cessera de produire et exposer, et ce jusqu’en 2001, date à laquelle il décide de tout miser sur sa carrière artistique. Depuis lors, le peintre autodidacte s’adonne exclusivement à la réalisation de ses oeuvres.
La pratique de Rémi n’a cessé d’évoluer, nourrie en grande partie par les oeuvres de deux peintres qu’il admire – William Turner (1775-1851) et Félix Ziem (1821-1911) –, et également de ses rencontres avec l’artiste français Lukass en 1996 et l’artiste sénégalais Vieux Niang en 2001, à l’occasion d’expositions en duo à la Cave Dimière à
Guebwiller, où il fait l’expérience de l’art en tant que pratique à part entière. Après avoir expérimenté différents courants que sont le romantisme, le cubisme et l’art abstrait, Rémi fonde l’essentiel de sa démarche sur le travail de la nuance et de la luminosité.
Installé à Banyuls-sur-Mer, il travaille depuis son atelier galerie ouvert en 2008 à PortVendres face à l’obélisque et surplombant le port.. À l’aide de peinture à l’huile qu’il enrichit de différents médiums, il explore les paysages marins environnants. Abordant autant le figuratif que l’abstrait, le peintre s’attache ainsi à « évoquer et non décrire, être face à la toile dans un dialogue permanent et refuser le motif [pour tenter] d’inscrire [sa] peinture dans l’immanence du monde, et modestement en magnifier les couleurs et les lumières.
Ensuite, Rémi ouvrira une galerie-atelier à Collioure malgré une conjoncture plus que difficile pour ne pas dire ... .
Il vient de partir pour une très longue balade où il va pouvoir ouvrir une immense galerie-atelier à l’image de son talent et de son coeur.
Il n’aurait pas aimé que l’on en fasse trop , alors : Maintenant mon ami, tu as la mission de veiller sur tous ces créateurs de culture qui en ont tant besoin. Et n’oublie pas de téléphoner !
Je ne dirai pas The show must go home mais Sempre Endavant Per mult anys
Irkat Lain