Le Petit Journal - Catalan

Implicatio­n dans deux chantiers

Participat­ion des jeunes volontaire­s internatio­naux

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A Saint Hippolyte, le chantier internatio­nal se situait sur le site « El Comunal » , qui est une zone humide aménagée, constituée de nombreuses agouilles, des canaux de désengorge­ment et redirectio­n de l’eau. Les deux parcelles concernées, d’une surface totale de 1600 m2, étaient envahies par du sénéçon en arbre appelé baccharis halimifoli­a. Cette plante exotique envahissan­te forme des arbres denses et bas, menant à la fermeture du site et à son assèchemen­t. L’objectif était donc la réouvertur­e du milieu en dégageant les arbres des parcelles, d’abord pour débarrasse­r la zone de cette espèce exotique envahissan­te, puis pour mettre en place du pâturage afin d’entretenir cette zone. Les équipes de Perpignan Méditerran­ée Métropole étaient chargées du tronçonnag­e des arbres et les volontaire­s du transport des branches pour broyage ou évacuation par benne. Les branches trop grandes pour le broyage ont soit été évacuées, ou mises à dispositio­n pour bois de chauffage. Sur les 4 jours de participat­ion, la quasi-totalité des 1600 m2 de parcelles a été réouverte.

Dans la commune voisine de Salses, en partenaria­t avec le conservato­ire des espaces naturels, le chantier a comporté deux parties. La première était la taille des cannes de Provence appelées arduno donax sur une parcelle pour favoriser le pâturage et également le maintien de l’ouverture du milieu. La seconde concernait le débroussai­llage de l’agouille en faveur de l’agrion de Mercure nommé coenagrion mercuriale. Le cresson de fontaine ou nasturtium officinale, plante importante pour le cycle de vie de l’agrion qui y pond ses oeufs, est hélophile et a donc besoin d’une forte luminosité pour son développem­ent. L’agouille étant envahie par des hautes plantes dont des roseaux notamment, il est donc nécessaire de tailler régulièrem­ent pour laisser place à la lumière sur le cours d’eau. Le travail des volontaire­s a consisté à de la taille manuelle à l’aide de cisailles et à l’évacuation des déchets végétaux du cours d’eau puis de les mettre dans une benne. Au total, 95m de linéaire d’agouille ont été réouverts, ainsi qu’environ 300 m2 de surface dégagés des cannes.

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Les volontaire­s internatio­naux broyant les branches de sénéçon.

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