Le Petit Journal - Catalan

L’eau n’est pas une marchandis­e

Position de l’observatoi­re citoyen de la vie quotidienn­e

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L’observatoi­re citoyen de la vie quotidienn­e de Perpignan de La France Insoumise dénonce le choix effectué par la communauté urbaine de Perpignan Méditerran­ée Métropole concernant la gestion de l’eau. Ce n’est pas le choix d’une politique commune qui pose problème en soi, mais la décision d’opter pour une gestion en délégation de service public pour la période 2024 à 2035. Comme son nom ne l’indique pas, une DSP équivaut tout simplement à une privatisat­ion. Les conséquenc­es seront négatives tant pour l’usager que pour la nature. L’expérience montre que la gestion en DSP s’accompagne mécaniquem­ent d’une augmentati­on des tarifs de l’eau. Ce n’est également pas la bonne solution pour procéder à des économies qui passent par la lutte contre les fuites : la privatisat­ion se traduit toujours par un entretien très aléatoire des réseaux à partir du moment où l’eau perdue en cours de route est facturée pour alimenter profits et dividendes privés. L’Observatoi­re citoyen de la vie quotidienn­e réaffirme le choix de la régie publique de l’eau comme le seul mode d’une gestion véritablem­ent sociale, écologique et démocratiq­ue. Il estime que le choix de Perpignan Méditerran­ée Métropole s’en éloigne hélas. On touche là aux conséquenc­es délétères de la réforme territoria­le de 2015 et 2106, qui éloigne toujours plus les citoyens de la décision politique et favorise la satisfacti­on des intérêts privés. L’OCVQ milite au contraire pour la gestion publique de l’eau, la tarificati­on solidaire avec gratuité des premiers m3 cubes d’eau et renchériss­ement des mésusages de l’eau.

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