Le jeu du bonus-malus dans l'assurance automobile
Hantise des automobilistes abonnés aux accrochages, le système du bonus-malus peut sérieusement alourdir la facture de vos primes d’assurance !
Côté calcul, tout part de la prime de référence de votre contrat. Celle-ci est associée à un coefficient 1. Chaque année sans sinistre responsable entraîne une diminution de 5 %. Ainsi, au terme de la deuxième année la prime aura un coefficient de 0,90. Le montant payé est donc obtenu en multipliant la prime de référence par le coefficient en cours. Par exemple, si celle-ci est de 50 € par mois, au bout de 4 ans, elle passera à 40 €. Le coefficient baisse donc d’année en année jusqu’à atteindre la réduction maximale de 50 % au bout de 13 ans. À l’inverse, chaque accident majore la prime de 25 %. Ainsi, si le premier sinistre intervient au cours de la première année, le coefficient passera à 1,25. Le malus maximal ne peut toutefois pas dépasser 350 % de la prime (coefficient de 3,5). Ce qui, pour notre prime à 50 €, correspond tout de même à un montant de 175 €. Si votre responsabilité n’est que partielle, la majoration de votre malus se limitera à 12,5 % et votre coefficient reviendra à 1 sans autre accident responsable pendant 2 ans.
Des majorations supplémentaires peuvent encore alourdir votre malus en cas de circonstances aggravantes. Un sinistre subi sous l’emprise d’alcool peut ainsi justifier une majoration de 150 % de la prime, contre une hausse de 50 % si votre permis de conduire a été suspendu pendant 2 à 6 mois et de +100 % au-delà. Pour annuler ces surprimes, il faut alors laisser s’écouler deux années consécutives sans accident.