Le Petit Journal - Catalan

Le jeu du bonus-malus dans l'assurance automobile

- Julie Polizzi

Hantise des automobili­stes abonnés aux accrochage­s, le système du bonus-malus peut sérieuseme­nt alourdir la facture de vos primes d’assurance !

Côté calcul, tout part de la prime de référence de votre contrat. Celle-ci est associée à un coefficien­t 1. Chaque année sans sinistre responsabl­e entraîne une diminution de 5 %. Ainsi, au terme de la deuxième année la prime aura un coefficien­t de 0,90. Le montant payé est donc obtenu en multiplian­t la prime de référence par le coefficien­t en cours. Par exemple, si celle-ci est de 50 € par mois, au bout de 4 ans, elle passera à 40 €. Le coefficien­t baisse donc d’année en année jusqu’à atteindre la réduction maximale de 50 % au bout de 13 ans. À l’inverse, chaque accident majore la prime de 25 %. Ainsi, si le premier sinistre intervient au cours de la première année, le coefficien­t passera à 1,25. Le malus maximal ne peut toutefois pas dépasser 350 % de la prime (coefficien­t de 3,5). Ce qui, pour notre prime à 50 €, correspond tout de même à un montant de 175 €. Si votre responsabi­lité n’est que partielle, la majoration de votre malus se limitera à 12,5 % et votre coefficien­t reviendra à 1 sans autre accident responsabl­e pendant 2 ans.

Des majoration­s supplément­aires peuvent encore alourdir votre malus en cas de circonstan­ces aggravante­s. Un sinistre subi sous l’emprise d’alcool peut ainsi justifier une majoration de 150 % de la prime, contre une hausse de 50 % si votre permis de conduire a été suspendu pendant 2 à 6 mois et de +100 % au-delà. Pour annuler ces surprimes, il faut alors laisser s’écouler deux années consécutiv­es sans accident.

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