20 associations s’insurgent contre le béton du littoral à la montagne
Fédération « Viure »
En pays catalan, l’accumulation d’atteintes au milieu naturel visant à une urbanisation frénétique soutenue par certains élus et hauts fonctionnaires a conduit à la création d’une fédération d’associations « Viure » ou « Vivre ». Elle rassemble l’ASPAHR, Alternatiba, Argelès nature environnement, Albères terres vivantes, ATTAC, Bien vivre en Vallespir, Bien vivre en Pyrénées catalanes, Citoyens pour le Climat 66, collectif Anti OGM 66, Codal’Terre, Collectif El Brulls terres agricoles, la Confédération paysanne, En Commun 66, Greenpeace Narbonne, Groupe national de surveillance des arbres, La terre c’est nos oignons, le Pacte de transition, Solidaires 66, l’Association pour la Sauvegarde de l’environnement du Tech et des Albères et SOS Nature. Elle alerte contre la bétonisation des terres agricoles et des espaces naturels dans les P.O.
Basée dans la région du Conflent, elle s’insurge contre les discours officiels qui appellent à stopper l’artificialisation des espaces naturels et agricoles en France, selon la Loi Climat et Résilience de 2021, parallèlement à une croissance du nombre de projets contraires à ce principe. Au total, une dizaine de zones sont répertoriés comme menacées par les appétits des mairies, promoteurs et groupes de grande distribution. Dans le viseur de la fédération figurent les routes et les ports de plaisance, les grandes surfaces et lotissements gourmands en terrains, mais aussi les parcs éoliens et photovoltaïques qui se multiplient de manière inquiétante sur tout le territoire. Cette fédération de récente création s’en prend au viaduc de Céret qui précéderait la construction de 500 logements et un golf de 18 trous, un ensemble de 80 villas au pied du massif des Albères sur la commune de Montesquieu, l’ouverture d’une zone d’activité à Sorède sur 5 hectares de terres agricoles avec le soutien actif de la préfecture. « Viure » s’oppose à l’extension du port d’Argelès avec 250 anneaux supplémentaires et le remplacement d’un bois de chênes par 450 maisons dans la même ville, ainsi qu’aux constructions en vue dans la zone des Tamarins de PortVendres, un golf à Villeneuve de la Raho et l’étalement urbain qui menace le plateau et des zones Natura 2000 dans la région de la Cerdagne.