Le lien entre surpoids et cancer de la prostate
Cancer masculin le plus répandu dans l’Hexagone, le cancer de la prostate touche plus de 50 000 hommes chaque année. Or, une vaste étude menée par des chercheurs de l’université d’Oxford sur plus de 218 000 Britanniques masculins et publiée en mai 2022 pointe du doigt le lien entre un indice de masse corporelle élevé et des risques accrus. Les messieurs en surpoids seraient ainsi plus enclins à mourir de cette pathologie, une augmentation de 5 points de l’IMC suffisant à entraîner une hausse de 10 % de la probabilité de décéder.
Hygiène de vie et dépistage
Afin de diminuer les risques, veillez à garder un IMC sain, compris entre 20 et 25. Pour cela, favorisez une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes frais, et pratiquez une activité physique régulière, telle que la marche, le vélo ou encore la natation.
Fort heureusement, le cancer de la prostate présente un taux de survie à 5 ans de 90 %, et peut donc généralement être guéri s’il est détecté suffisamment tôt. Il est donc impératif de se faire dépister annuellement par un médecin par toucher rectal ou dosage du PSA (antigène prostatique spécifique), et ce, dès l’âge de 50 ans, cette maladie survenant dans la majorité des cas chez des hommes âgés. En cas de troubles urinaires (jet irrégulier, fuites, envies fréquentes, douleurs lors de la miction, présence de sang ou de sperme dans les urines, difficultés à uriner…) mais aussi de problèmes d’érection soudains, consultez immédiatement un urologue car ces signes peuvent être symptomatiques d’un cancer de la prostate.