FFR XIII . Communiqué de la Fédération
A l’issue de la coupe du monde en Angleterre pour nos garçons, le Président de la FFR XIII déclare :
« Le match contre les Samoas est une déception. Je ne peux pas dire le contraire. Nous avions certes 3 cadres majeurs qui n’ont pu participer à cette coupe du monde (Navarrete, Bousquet et Fages) et des blessés sur nos lignes arrières dès la 1ere mitemps contre les Samoas. Mais cela n’explique pas tout. Nous étions aussi venus pour apprendre et nous avons appris. La RLWC21 fait partie de la préparation de l’Equipe de France en vue de la prochaine coupe du monde en 2025, avec beaucoup de jeunes qui se seront aguerris et qui auront compris les efforts qu’ils doivent faire dans les 3 années qui viennent. Tout le monde aura constaté que les matches contre la Grèce se soldant par une belle victoire d’une part et contre l’Angleterre avec un beau combat d’autre part, montrent de vrais progrès. La France est certes championne d’Europe en titre, mais nous avons eu la confirmation de l’écart qui existe encore avec certaines grandes nations de l’hémisphère Sud dont une très grande majorité de joueurs évoluent dans le championnat de NRL. Ce n’est pas en 1 an et demi que l’on retourne la table. Nous avons 3 ans de plus pour cela avec en préparation des matchs internationaux contre l’Angleterre et des oppositions contre de grandes nations de l’Hémisphère Sud. Nous disposons d’un encadrement de qualité, de jeunes en plein développement qui ont une carrière internationale devant eux. Ce n’est pas l’heure de réagir à chaud et de tirer des conclusions trop hâtives. Je rencontrerai dans les prochains jours l’ensemble du staff et les joueurs pour tirer les enseignements de tout cela et faire les ajustements nécessaires pour les 3 ans qui viennent. Enfin, la Coupe du monde n’est pas finie, car rentrent en lice maintenant nos féminines, elles aussi dans la poule de la mort et notre équipe de France Para XIII fauteuil, numéro 1 mondial, qui est en Angleterre pour tenter de ramener le trophée. Tous derrière nos bleus ».