Le Petit Journal - Catalan

Cas d’influenza aviaire à Sigean

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Communiqué préfecture. Mise en place d’une zone réglementé­e suite à la confirmati­on d’un cas d’influenza aviaire hautement pathogène sur la commune de Sigean.

Un cas d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé le 07 novembre 2022 sur un cadavre d’oiseau trouvé mort au sein d’un parc animalier situé sur la commune de SIGEAN. Des mesures ont été prises dès la suspicion afin de maîtriser le risque au niveau de ce parc. L’enquête épidémiolo­gique fait apparaître une probable contaminat­ion par la faune sauvage. Par conséquent, en applicatio­n de la réglementa­tion, une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 20km autour du cas comprenant 45 communes du départemen­t de l’Aude a été définie. Les autorités nationales considèren­t que l’étang de Leucate est une unité épidémiolo­gique globale, avec des oiseaux qui circulent librement sur les berges et sur l’étang. Ainsi, des communes des Pyrénées-Orientales situées en dehors des 20km sont également prises en compte dans la ZCT. Il s’agit des 4 communes suivantes : SALSES-LE-CHÂTEAU, SAINT-HIPPOLYTE, SAINTLAURE­NT-DE-LA-SALANQUE et LE BARCARÈS. Des mesures particuliè­res destinées à prévenir la diffusion de cette maladie aux oiseaux détenus à des fins commercial­es ou non commercial­es s’appliquent dans ces 4 communes de la ZCT et consistent principale­ment en : 1/Le recensemen­t des détenteurs d’oiseaux. Pour les particulie­rs, une déclaratio­n de détention d’oiseaux (basses-cours et autres oiseaux captifs élevés en extérieur) est obligatoir­e et à réaliser auprès de leur mairie ou sur le site http://mesdemarch­es.agricultur­e.gouv.fr/ (rubrique particulie­r - déclarer la détention de volailles). Pour les profession­nels, cette déclaratio­n s’effectue auprès de la Direction départemen­tale de la protection des population­s (DDEPP des Pyrénées-Orientales). 2/L’applicatio­n stricte des mesures de biosécurit­é et la mise à l’abri de tous les oiseaux, qu’ils soient détenus par des particulie­rs ou des profession­nels, dans des bâtiments fermés ou sous des filets. Les points d’abreuvemen­t et d‘alimentati­on doivent être protégés vis-à-vis de la faune sauvage, afin d’éviter tout contact entre l’avifaune sauvage et les oiseaux domestique­s (consulter la fiche d’informatio­n jointe pour les particulie­rs détenant des basses-cours). Au sein des élevages, les déplacemen­ts de personnes, d’animaux domestique­s et de véhicules doivent être limités autant que possible. 3/ Les sorties des oiseaux des exploitati­ons sont autorisées sous réserve de la réalisatio­n de dépistage (autocontrô­les) favorables, 48 heures ouvrées avant le mouvement et le respect des mesures de biosécurit­é durant le transport. 4/ La mise en place d’une surveillan­ce renforcée dans les exploitati­ons commercial­es de plus de 250 anatidés, avec des dépistages hebdomadai­res sur les oiseaux trouvés morts ainsi que sur l’environnem­ent. 5/ L’activité cynégétiqu­e est enfin soumise à certaines restrictio­ns notamment pour le transport et le lâcher de gibier à plumes dans la ZCT (autorisati­on préalable de la Direction départemen­tale de la protection des population­s), ainsi que sur les appelants (gibier d’eau). Toutes ces mesures de surveillan­ce et de restrictio­n ont pour but de déceler le plus précocemen­t possible le passage du virus de l’avifaune sauvage vers les élevages d’oiseaux domestique­s. Retrouvez l’arrêté préfectora­l : [lien vers le RAA]Par ailleurs, la détection précoce des oiseaux sauvages trouvés morts doit être mise en place. Il est primordial de signaler toute découverte de cadavres d’oiseaux sauvages dont l’origine de la mortalité est inconnue en contactant le réseau SAGIR par l’intermédia­ire de l’Office français de la biodiversi­té (OFB) ou la Fédération départemen­tale des chasseurs (FDC). Afin d’éviter toute risque de propagatio­n, il ne faut surtout pas manipuler les cadavres, en l’absence de consignes de l’OFB ou de la FDC. Il est rappelé que la consommati­on de viande, d’oeufs ou de produits dérivés ne présente aucun risque pour l’homme. Le Préfet des PyrénéesOr­ientales appelle à la vigilance tous les acteurs, notamment les vétérinair­es, les éleveurs, les chasseurs, les propriétai­res particulie­rs de basses-cours et les autres détenteurs d’oiseaux captifs, pour tout mettre en oeuvre afin de limiter la propagatio­n de ce virus.

Situation

L’influenza aviaire hautement pathogène de l’hiver 2021-2022 a continué de circuler cet été dans l’avifaune sauvage. Ces dernières semaines, la situation sanitaire sanitaire nationale s’est dégradée : le nombre de cas d’influenza aviaire en élevage et dans la faune sauvage est en forte augmentati­on en France métropolit­aine. Cette situation inhabituel­le, jamais rencontrée en France jusque-là, rend plus que jamais nécessaire de respecter les mesures de prévention en vigueur pour protéger les élevages de volailles. Le 2 octobre 2022, période à risque du fait de la baisse des températur­es et du début des migrations d’oiseaux, le niveau de risque a été relevé de «négligeabl­e» à «modéré» sur l’ensemble du territoire national. À la date du 08 novembre 2022, 95 foyers en exploitati­ons commercial­es ou non commercial­es d’oiseaux ont été confirmés depuis le 1er août 2022 en France. L’ensemble de la France métropolit­aine est concernée par ces cas ainsi que par les évènements sanitaires en faune sauvage. La situation sanitaire en France vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène est actualisée régulièrem­ent sur le site : https://agricultur­e.gouv.fr/in fluenza-aviaire-la-situatione­n-france

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